Le 30 janvier 2025, près de Châteaudun (Eure-et-Loir), un car scolaire s’est renversé : une adolescente de 15 ans a été tuée et 24 autres jeunes ont été blessés.
Un test salivaire a révélé que le conducteur du car scolaire conduisait sous l’empire des stupéfiants. À ce stade, il n’est pas possible de connaître la date et l’heure de la prise de ces stupéfiants ; des examens complémentaires devront le déterminer. La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, a fait part de son « immense tristesse » et a décidé de se rendre sur place. De même que le ministre des Transports, Philippe Tabarot.
« 40 millions d’automobilistes » milite depuis de nombreuses années pour plus de prévention des comportements dangereux sur la route et plus de sévérité à l’encontre des usagers qui conduisent en ayant consommé de l’alcool ou des produits stupéfiants. L’association demande au gouvernement de se saisir de cette problématique et de mettre en œuvre un plan d’actions à la fois préventives, répressives et judiciaires pour que ce genre d’accident ne vienne plus endeuiller nos routes.
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« ll y a accidents et accidents… Lorsqu’une personne cause la mort d’autres en conduisant sous l’empire de stupéfiants, il est inacceptable pour les familles de victimes de parler d’accident car ce n’en est pas un. Ces comportements à hauts risques sont encore trop fréquents sur les routes françaises », regrette Philippe Nozière, président de 40 millions d’automobilistes.
Pour Pierre Chasseray, délégué général, « il est indispensable de lancer au plus vite des campagnes de prévention plus nombreuses, avec des messages impactants, de façon à rendre socialement inacceptable la conduite sous l’empire des stupéfiants, tout comme la conduite en état d’alcoolémie ».
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