Selon une étude de Nextbase, la plupart des Français sont conscients des nombreux dangers de la route et sont de plus en plus préoccupés par leur sécurité. Pour rappel, en 2021, 2.947 personnes ont été tuées sur les routes.
L’enquête a été réalisée dans dix pays, sur le comportement et les principales préoccupations des automobilistes. Outre la France, elle a également été menée en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne, en République Tchèque, en Suède, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et en Australie.
Il en ressort que plus d’un conducteur français sur vingt-cinq (soit 4% des automobilistes sondés) a eu au moins un accident au cours des 12 derniers mois. En comparaison avec les autres pays sondés, l’Australie et les Etats-Unis sont en tête des pays les plus touchés par les accidents de la route (pour 10% des conducteurs sondés), l’Allemagne suivant juste après (6% des conducteurs sondés).
Le premier grand risque du trafic routier est lié aux comportements de conduite imprudents et irresponsables. Alors que 37% des Français roulent jusqu’à 500 kilomètres par mois, ils sont 43% à être préoccupés par ces comportements à risque. Cette opinion est partagée par 47% des automobilistes anglais sondés, 44% des Américains et par 41% des automobilistes allemands.
Derrière ce premier facteur, suivent les autres préoccupations mentionnées : le talonnage (21%), les embouteillages (18%), les cyclistes sur la route (5%), l’agressivité au volant (4%).
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Pour limiter les risques sur la route, les nouvelles technologies et la conduite autonome sont des solutions pouvant favoriser la sécurité des conducteurs. Cependant, la conduite autonome ne séduit pas encore tous les automobilistes français : seulement 10% d’entre eux se disent être convaincus par les bénéfices que cela pourrait apporter, contre 35% de sceptiques et 17% qui considèrent cela dangereux voire inutile.
On retrouve la même méfiance à l’étranger, avec un résultat identique pour les Américains (11% de convaincus) et un septicisme record pour les conducteurs de République tchèque (seuls 6% de convaincus). A l’inverse, les pourcentages d’approbation restent les plus élevés en Australie (15%) et au Canada (14%).
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