Excès de vitesse, distractions au volant ou conduite imprudente : les Français se révèlent moins exemplaires qu’ils ne le souhaiteraient sur la route, notamment lors des déplacements de fin d’année.
Alors que 2025 se profile, et avec elle le rituel des bonnes résolutions, les automobilistes français affichent cette année une volonté de changer leurs habitudes. A cette occasion, le leader de la mobilité autoroutière Bip&Go, a questionné leurs habitudes au volant et lève le voile sur les pratiques les plus répandues et les résolutions des automobilistes pour démarrer 2025 du bon pied.
Le constat est frappant : 65% des automobilistes interrogés admettent avoir adopté au moins une pratique dangereuse cette année sur la route – une tendance légèrement plus marquée chez les hommes (67%) que les femmes (62%). En tête des mauvaises habitudes des Français : 43% des conducteurs reconnaissent conduire fréquemment plus de deux heures d’affilée sans prendre la pause réglementaire conseillée. Une habitude là aussi nettement plus masculine : 1 homme sur 2 s’y adonne, contre seulement 35% des conductrices.
Dans une course contre la montre permanente, 4 automobilistes sur 10 (38%) reconnaissent dépasser régulièrement les limitations de vitesse pour gagner quelques minutes. Un besoin d’efficacité et de rentabiliser son temps, qui s’accompagne d’un usage inquiétant des smartphones au volant : 16% des conducteurs avouent utiliser leur téléphone au volant pour envoyer des messages ou consulter les réseaux sociaux.
Enfin, bien que moins répandus, certains comportements demeurent préoccupants : 21% rapportent avoir eu des altercations sur la route cette année, tandis que 6% avouent avoir conduit sous l’emprise de l’alcool ou de manière agressive.
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Des routes plus sûres en 2025 : cap sur les bonnes résolutions
Bonne nouvelle, 79% des automobilistes expriment la volonté de modifier leur comportement sur la route. Leur résolution n°1 ? Gagner du temps sans prendre de risque : la priorité absolue pour 63% des conducteurs.
Pour y parvenir, 9 automobilistes sur 10 ont prévu cette année de mieux anticiper et planifier leurs trajets pour éviter les imprévus. Et pour éviter les redoutés embouteillages, près de 9 Français sur 10 (87%) sont prêts à partir en dehors des heures de pointe, en partant plus tôt le matin ou plus tard le soir.
Les outils numériques joueront également un rôle central cette année pour faciliter l’expérience des automobilistes : 77% d’entre eux prévoient d’utiliser des applications mobiles dédiées, comme celles permettant de surveiller la circulation en temps réel ou d’optimiser leurs trajets. Les solutions de fluidité semblent également faire partie des solutions adoptées par les conducteurs : 68% privilégieront le paiement sans contact pour réduire l’attente aux péages, tandis que 6 français sur 10 (57%) ont opté ou opteront pour le télépéage afin de passer les barrières plus rapidement lors de leurs déplacements.
Enfin, 56% des conducteurs souhaitent adopter une conduite plus prudente, traduisant une prise de conscience collective.
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2025 : l’année du virage responsable ?
2025 marque un tournant écologique sur la route : 77% des automobilistes sont prêts à adopter des pratiques éco-responsables pour limiter leur impact environnemental. Un changement qui s’appuiera sur des gestes simples mais significatifs : 41% privilégieront la marche pour les petites distances, troquant leur voiture contre quelques pas à pied, tandis que 37% s’engagent à éteindre leur moteur lors des stationnements prolongés.
D’autres choisiront de modifier leur façon de rouler : 41% privilégieront des itinéraires moins consommateurs tandis que 30 % d’entre eux réduiront le chargement de leur véhicule pour alléger leur empreinte carbone. Sur la route, plus d’un automobiliste sur 4 (26%) envisage ainsi de lever le pied, roulant volontairement 10 ou 20 km/h en dessous des limitations.
Certains iront encore un cran plus loin en intégrant des initiatives concrètes dans leur quotidien : 32% souhaitent compenser leurs émissions de CO₂ par des actions comme planter des arbres. Enfin, 25% comptent intégrer pleinement les mobilités douces (vélo, trottinette, transports en commun) dans leurs trajets du quotidien tandis que 16% se disent prêts à passer au véhicule électrique, marquant une transition vers des solutions plus durables et innovantes. En revanche, 66% d’entre eux demeurent réticents à adopter le covoiturage pour se déplacer.
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