Le renforcement des points soumis au contrôle avait été retardé en raison la crise des « gilets jaunes ». Il est désormais effectif. L’opacité des fumées et les mises à l’échappement sont dans le viseur.
Sons concernés, les véhicules classés Euro 4, 5 et 6 immatriculés après 2005. Les limites d’opacité des fumées dégagées par le pot d’échappement sont passées de 3,60 à 3. Les automobilistes qui ont des véhicules bien entretenus et qui font beaucoup de route ne devraient pas avoir de souci. Par contre, pour les autres, il pourrait y avoir des surprises, car aucun voyant ne signale un encrassage du moteur.
L’objectif est donc de mettre sous contrôle les émissions de gaz des véhicules roulant au gazole de plus de 14 ans. Premier point visé, donc : l’opacité des fumées dégagées par le pot d’échappement. Si le seuil limite est dépassé, le véhicule est recalé. Autre mesure, le taux d’émission en CO2 et en NOx. Même sanction s’il est trop élevé.
Le gouvernement a demandé aux centres agréés de ne pas augmenter leurs tarifs, mais les professionnels font valoir un temps de travail plus long et du matériel plus coûteux pour montrer qu’ils ont besoin de répercuter ces charges supplémentaires sur la facture.
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Depuis l’année dernière avec ses augmentations, le tarif oscille entre 69 et 77 euros selon les centres de contrôle, chaque professionnel étant libre de fixer ses prix. En cas d’absence du contrôle, l’amende est de 135 € avec en plus l’immobilisation immédiate du véhicule.
Les différentes mesures prises contre le diesel portent un coup sérieux au marché du diesel. Les ventes de voitures neuves ont chuté de manière spectaculaire, passant en trois ans de 55% des immatriculations à 32%. Même tendance pour l’occasion : les marques ont gardé la moitié de leur stock sur les bras.