Les véhicules sont désormais connectés, notamment pour gérer l’appel d’urgence devenu obligatoire, ainsi que les systèmes électroniques d’aide à la conduite (ADAS). Ils sont aussi largement communicants. Ainsi, la maintenance est-elle devenue électronique.
Dépassés les systèmes d’injection à calculateur unique et les ABS ; aujourd’hui un véhicule peut compter plusieurs kilomètres de câbles électriques, jusqu’à 100 calculateurs dédiés et 9 réseaux électroniques de communication différents.
Chaque réseau est dédié à une vitesse de transmission et à des volumes d’informations spécifiques transmises pour respecter une vitesse et une fiabilité de transmission : VAN, CAN, LIN. L’électronique concerne quasiment tous les systèmes de fonctionnement du véhicule : moteur pour l’injection, mais aussi l’allumage, le traitement des gaz d’échappement. L’électronique se retrouve également dans le freinage, la boîte de vitesses, le contrôle de traction (ESP, aussi bien que démarrage en côte), l’éclairage, la climatisation, les équipements de confort (vitres électriques, navigation, radio, verrouillages des ouvrants, direction, suspension…).
Tous ces systèmes sont interconnectés, non seulement parce que l’information de leur fonctionnement doit être accessible pour le contrôle, mais aussi parce que certaines données interviennent dans plusieurs systèmes. Exemple : la vitesse, qui est déterminée par le capteur de vitesse des roues, est utilisée pour l’ABS et l’ESP, ainsi que pour le combiné d’instrument, mais aussi pour le contrôle moteur, la boîte de vitesses, l’éclairage, la climatisation, la radio, la navigation (GPS), la direction ou la suspension…
On pourrait citer des dizaines d’exemples similaires. Avec l’arrivée de la conduite automatisée, les données de fonctionnement doivent être sécurisées. Comme en aviation, des scénarios de doublement des transmissions sont projetés. Le fl ux de nouvelles données circulant sur les réseaux va encore s’accroître pour cette raison.
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Sur les véhicules récents, toutes les opérations de maintenance impliquent le recours à un outil de diagnostic électronique. Vidange, ajout d’un accessoire, changement des pneumatiques ou d’un bouclier en carrosserie : à chaque opération correspondent un ou plusieurs composant(s) émetteur(s) ou destinataire(s) de l’information de remplacement.
La révolution est en route.