Les travaux sont lancés pour mettre en place ces zones où la vitesse sera limitée à 30 km/h, en prenant modèle sur plusieurs villes qui ont été les pionnières en la matière.
Il est évident que, en cas d’accident, la baisse de la vitesse autorisée permet de limiter les dégâts. Selon la Sécurité routière : « à 30 km/h, un automobiliste percutant un piéton a 80% de chance de ne pas le tuer, alors qu’à 50 km/h, ce pourcentage tombe à 20% ».
Mais il faut savoir que d’autres dangers ont émergé et il convient de les prendre en compte pour que le résultat global soit positif.
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En effet, ces zones 30 ont tendance à générer un sentiment de pleine sécurité qui favorise un relâchement de l’ensemble des usagers, créant ainsi de nouveaux risques.
Par exemple, un piéton qui traverse la chaussée sans regarder, totalement absorbé par son smartphone et ses écouteurs, peut se faire percuter par un véhicule, même si l’automobiliste est très prudent.
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Un chiffre parle de lui-même : 36% des accidents de la circulation en ville, impliquant des voitures, sont causés par des piétons, des vélos ou des deux-roues motorisés. Il s’agit souvent de comportements « égoïstes » par rapport à la prise en comptes des autres usagers de la route.
Un piéton qui se fait percuter par un vélo ou une trottinette circulant sur le trottoir peut se faire blesser sérieusement. Le danger peut ainsi venir de cyclistes roulant en sens interdit et générant des situations dangereuses vis-à-vis des piétons.
Il est donc indispensable que l’installation de ces zones 30 s’accompagne, au préalable, d’une information sur le bon partage de l’espace entre les différents types d’usagers.
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A Pau, l’aménagement de ces zones 30 dans l’hyper centre (à l’intérieur du périmètre baptisé la Boucle), doit s’étaler jusqu’en février prochain.
Les travaux débutent rue d’Espalungue et rue d’Orléans. Suivront, les rues Montpensier, Carnot, Faisans, Bonado, Léon-Say, Emile-Garet…