La Société Hydro-Électrique du Midi (SHEM), est, depuis plus de 90 ans, l’opérateur historique de la grande hydroélectricité. Répartis le long des Pyrénées, sur le Lot et la Haute-Dordogne, ses quelque 320 salariés sont amenés, très régulièrement, à prendre le volant pour effectuer leurs missions. Les risques routiers sont donc pris très au sérieux au sein de l’entreprise.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la SHEM exploite le barrage d’Artouste, le plus important du département, mis en service en 1929. Un site qui alimente de nombreuses usines, en vallée d’Ossau. L’entreprise est aussi présente sur le Pays Basque, en Soule ou sur le Pays de Nay. Ces différentes implantations font de la SHEM le premier producteur d’hydroélectricité du 64.
Une grande partie de son effectif est donc basée dans ce département, notamment du côté de Laruns, avec ses usines et son atelier, ainsi qu‘à Pau, avec une délégation. Ainsi, les salariés sont quotidiennement amenés à se déplacer partout dans le Sud-Ouest, parfois pour plusieurs jours. La route est donc bien identifiée comme le premier des risques professionnels.
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« De par notre métier et les missions que nous devons parfois réaliser, les risques routiers sont véritablement au coeur de nos préoccupations. Au-delà des routes départementales, qui représentent déjà un danger, nous devons rajouter à cela les pistes en montagnes et les conditions métérologiques de montagne avec le verglas et la neige », explique Nathalie Comte, responsable QHSE.
Pour sécuriser ses collaborateurs de la meilleure des façons, l’entreprise a décidé de les sensibiliser un maximum. Ainsi, la prévention de ce risque a été intégrée au programme santé sécurité de l’entreprise. Mais la SHEM ne s’arrête pas là, bien au contraire.
De très nombreuses campagnes de sensibilisation sont menées en interne, avec un rappel permanent des règles qui sauvent. « Ces 10 règles qui sauvent correspondent à des éléments essentiels de sécurité liés au travail qu’effectue nos collaborateurs. Elles comprennent, par exemple, le risque lié à la hauteur, en cas de chute, les risques chimiques, électriques, hydraulique, etc. Et bien évidemment, l’une de ces règles concerne les risques routiers », précise Nathalie Comte.
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« Nous avons décidé d’imprimer ces règles en format flyer sous forme de pense-bête, que l’on garde avec soi n’importe où. C’est une manière d’effectuer des rappels permanents et de ne jamais oublier qu’il faut rester vigilant. Dans chacun des véhicules de notre parc d’entreprise, que ce soit des voitures, des camions ou des utilitaires, nous plaçons un petit pictogramme qui rappelle, une nouvelle fois, que les risques sont bel et bien réels »
La SHEM propose aussi des formations à ses salariés. Elles sont adaptées en fonction des besoins. Ainsi, par exemple, si l’un des employés doit avoir recours à un véhicule de type 4×4, il sera, au préalable, formé sur l’utilisation du véhicule. L’une des autres mesure prises par la SHEM concerne le téléphone au volant « Il est strictement interdit. Même par oreillette, kit mains libres, ou Bluetooth », assure la responsable de la sécurité.
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Les nouveaux salariés sont eux aussi très rapidement mis dans le bain de la sécurité, puisqu’ils bénéficient, dès leur arrivée, d’une présentation des règles de sécurité, et sont régulièrement amenés à faire le point sur leurs activités auprès de leurs managers.
« Notre idée est de sans cesse prévenir le risque, quel qu’il soit. Tout le monde peut sensibiliser sur des sujets plus ou moins importants. C’est une démarche d’amélioration continue », conclut Nathalie Comte.
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