Située au coeur de la Soule, EMAC est une PME indépendante spécialisée dans la conception de formules et la production de mélanges de caoutchouc techniques noirs et colorés.
Depuis sa création en 1950, elle est notamment devenue un acteur majeur, reconnu dans le secteur de l’automobile. Il paraissait donc naturel que l’entreprise se préoccupe des risques routiers.
« Selon le bilan annuel 2017 du Ministère de l’Intérieur, 14% des usagers tués sur la route, le sont lors d’un trajet entre le domicile et le travail ou lors de missions professionnelles. Constituant ainsi le premier risque mortel d’accidents du travail. C’est pour lutter contre cela que nous avons décidé de rejoindre le mouvement de mobilisation en faveur de la sécurité de ses collaborateurs sur la route. C’est à notre tour de nous engager », explique Didier Chaufaille, manager général d’’EMAC.
Bien que les collaborateurs de l’entreprise n’arpentent pas quotidiennement les routes dans un cadre professionnel, EMAC s’est tout de même donné comme objectif d’assurer la meilleure prévention possible. Ainsi, les risques routiers sont intégrés dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) de l’entreprise.
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« Les déplacements sont seulement occasionnels. Il s’agit alors de déplacement commerciaux, techniques ou pour travailler au coeur de notre réseau. Cependant, nos employés sont amenés à prendre la route tous les jours pour venir au travail et rentrer chez eux. Aucun de nos collaborateurs n’a accès aux transports en commun, ni dans nos plages horaires de travail, ni dans nos lieux de vie privé ou professionnelle », explique le manager général.
Pour permettre à ses salariés de prendre le moins de risques possibles, la société souletine a donc mis en place plusieurs actions de sensibilisations. Ainsi, chaque collaborateur se voit expliqué l’ensemble des risques et dangers que comportent les déplacements domicile-travail. De plus, EMAC a décidé de poursuivre ce positionnement en mutualisant les trajets sur un rayon de 30 kilomètres autour de son usine, pour ses travailleurs, dans les plages horaires d’embauche et de débauche, notamment pour celles et ceux qui travaillent en 3 x 8.
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« Nous avons actuellement des actions en cours avec des organismes de formation, et ce depuis 2019. Nous les avons par ailleurs déjà présentés lors de rassemblements, et souhaitons continuer dans cette direction », développe Didier Chaufaille.
Toutes ces directives semblent logiques pour une entreprise comme EMAC. Créée il y a 70 ans, la société emploie aujourd’hui 75 salariés, pour un chiffre d’affaires supérieur à 19 millions d’euros (2019). Le tout, en conservant une dimension humaine.
D’autres positions vertueuses sont adoptées par EMAC, notamment dans un désir de protéger l’environnement, en pratiquant des achats responsables, et en optant pour une production éthique, qui respecte les droits sociaux et humains.
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