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Succès confirmé pour le bioéthanol

Deux fois moins cher que l’essence, l’E85 séduit de plus en plus les automobilistes, même s’il génère une consommation plus importante.

 

En 2021, 30.000 automobilistes ont installé un boîtier de conversion sur leur véhicule, soit le double de l’année précédente.

 


Avec la hausse de la consommation de Superthanol-E85, mais aussi l’augmentation du nombre de stations-service distribuant le SP95-E10 et le Superéthanol-E85, la multiplication de l’installation des boîtiers E85, le lancement de nouveaux modèles flex-E85 d’origine par les constructeurs automobiles… tout cela contribue à la tendance très favorable.

On compte désormais près de 2.800 stations-service proposent de l’E85, soit une progression de plus de 400 en un an. Les perspectives de croissance du bioéthanol sont très bonnes, d’autant plus que son avantage économique pour les automobilistes augmente avec la montée des prix des carburants classiques.

Pour TotalEnergies, les avantages du Superéthanol E85 sont multiples : « renouvelable, il intègre de 60 à 85% de bioéthanol, un alcool fabriqué à partir de betterave, de blé ou de maïs ; il est majoritairement produit en France et sa commercialisation soutient l’agriculture française ; il a une empreinte carbone favorable de par sa composition et permet de réduire de plus de 40% les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie du produit ».

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Son prix est attractif, avec une fiscalité avantageuse, et permet aux véhicules essence une économie de plus de 40% sur leur budget carburant. Il est utilisable par les véhicules spécifiques dits « Flex-Fuel », ainsi que par des voitures essence après l’installation d’un dispositif de conversion homologué : 9 véhicules essence sur 10 peuvent en être équipés.

Il faut savoir que l’offre de véhicules flex-E85 d’origine s’élargit sous l’impulsion de plusieurs constructeurs. De plus, 15 modèles de boîtiers de conversion E85 ont été homologués par l’Etat, permettant à près de 10 millions de véhicules essence d’être compatibles.

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Un carburant made in France

Issu de la fermentation alcoolique des sucres et de l’amidon contenus dans les plantes telles que les betteraves sucrières, les céréales et dans leurs résidus de transformation, le bioéthanol ne contient pas d’huile de palme.

La France est le 1er producteur européen d’alcool agricole, avec 24% de la production européenne en 2019, utilisé majoritairement pour les carburants mais également pour la production de gels hydroalcooliques dont la production a bondi en 2020, grâce à cette ressource locale, pour répondre aux besoins accrus dus à la pandémie.

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Le bioéthanol français est fabriqué entièrement à partir de matières premières produites en France, dans des distilleries implantées dans les territoires ruraux. Une même betterave sert à faire du sucre, de l’éthanol et, avec sa pulpe, de la nourriture pour les animaux. De même, à partir du même grain de blé fourrager ou de maïs, on produit autant de drêches riches en protéines pour l’alimentation animale que d’éthanol.

Sa production concerne moins de 1% de la surface agricole utile (SAU) nationale, et seulement 0,6% en retirant la contribution des coproduits pour l’alimentation animale. En équivalent temps plein, la filière du bioéthanol représente 9.000 emplois agricoles et industriels directs, indirects ou induits dans les territoires concernés.

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