Son application ne se contentera pas de proposer le plus rapide ou le plus court. Elle suggèrera également les parcours les moins énergivores. En plus, elle affichera les économies réalisées.
 

On pourra donc savoir le pourcentage de carburant non consommé par rapport au trajet le plus rapide. Des évolutions vont aller encore plus loin dans la précision des informations délivrées, en prenant en compte le type de véhicule utilisé et sa motorisation : diesel, essence, hybride ou électrique.

L’algorithme de Google fait ses estimations à partir des données récoltées grâce à Google Maps, mais aussi celles de l’Agence européenne pour l’environnement. Vitesse moyenne sur chaque route, topographie avec les montées et les descentes, limitations de vitesse et signalisations, potentiels embouteillages… La combinaison de ces informations a permis de développer des modèles avancés d’apprentissage automatique en fonction des types de moteurs.

Selon Google, cette application déjà lancée aux Etats-Unis, au Canada et en Allemagne aurait « entraîné une réduction de plus de 500.000 tonnes d’émissions de CO2, soit l’équivalent de 100.000 voitures à moteur thermique retirées de la circulation ».