L’entreprise, spécialisée dans les services à la personne, emploie 140 personnes en Béarn et veut mener des actions autour des dangers de la route. Rencontre avec son gérant, Olivier Constantin…
Comment a démarré Adhap Services ?
Olivier Constantin – C’est un réseau national qui a été créé en 1997. Ici, en Béarn, j’ai repris l’agence qu’ils avaient en propre en 2010. Nous sommes depuis une structure indépendante avec un statut de franchise. Ce qui nous permet d’assurer notre mission d’accompagnement à domicile de personnes fragilisées de tous âges, avec une grande proximité. La société est basée à Pau et couvre tout le Béarn, avec 140 collaborateurs.
Pouvez-vous nous préciser vos métiers ?
O. C. – Notre objectif est de favoriser, aussi longtemps que possible, le maintien à domicile de ceux qui sont fragilisés que ce soit en raison d’une maladie ou d’un handicap. Bien entendu, nous nous occupons beaucoup de personnes âgées, mais pas seulement. Par exemple, nous proposons aussi des prestations de confort ouvertes à tous, que ce soit pour faire le ménage, du repassage, du jardinage ou de la garde d’enfants.
Au niveau de l’accompagnement, des exemples ?
O. C. – Nous nous adaptons en permanence pour être en mesure de répondre précisément aux besoins de chacun. Ils sont très variés : aider à l’hygiène (la toilette, le lever, le coucher…), aider à la préparation et à la prise des repas, réaliser des travaux ménagers et des courses ; assurer des gardes et tenir compagnie ; transporter et accompagnement à l’extérieur ; assurer des services spécifiques pour les maladies évolutives (Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaques…), prendre en charge une sortie d’hospitalisation. Chaque fois, nous voulons être au plus près du besoin des personnes, d’où la nécessité d’une grande écoute.
Vous avez décidé de rejoindre la démarche #EntreprisesEngagées64 pour quelles raisons ?
O. C. – Nous avons identifié le risque routier dans le Document unique, mais nous avons jusqu’à présent mis la priorité sur la prévention de deux risques majeurs dans nos métiers : les risques musculo-squelettiques, liés aux efforts physiques imposés par l’aide aux personnes malades ou handicapées ainsi que les prestations de ménage ; et les risques psycho-sociaux, en raison de la fréquentation permanente de personnes en difficulté. Au-delà des obligations légales, nous voulons être à l’écoute des salariés pour répondre à leurs attentes afin d’assurer au mieux leurs missions souvent compliquées. Par exemple, avec l’organisation de groupes de parole. En découvrant la démarche #EntreprisesEngagées64, nous n’avons pas hésité à participer pour développer des actions de prévention du risque routier.
Comment voyez-vous cette prévention ?
O. C. – Sur les 140 collaborateurs, seulement 7 travaillent dans les bureaux, même s’il leur arrive de faire des déplacements chez des clients. Donc, la grande majorité passe beaucoup de temps en voiture ou avec un deux-roues, pour aller d’un client à l’autre. Dans la mesure du possible, nous faisons travailler les salariés dans des zones proches de leur domicile pour limiter les longs déplacements. Nous allons donc organiser une première sensibilisation avec une intervention sur le risque routier, lors de notre réunion annuelle. Nous comptons organiser des formation par groupes pour apporter à nos salariés des éléments pour réduire les risques sur la route.
Informations sur le site de l’Adhap