Plusieurs pays de l’Opep, dont l’Arabie saoudite, ont affirmé leur volonté de limiter leur production pour accentuer les tensions sur le marché en 2024 et impacter les cours de l’or noir.
Ainsi, le coût moyen du baril devrait rester à un niveau élevé, entre 75 et 85 dollars. Et une baisse éventuelle des prix à la pompe sera essentiellement dans les mains des compagnies pétrolières, comme cela a été le cas avec TotalEnergies qui a plafonné ses prix à 1,99 € le litre.
Selon le ministère de l’Écologie, 2023 s’est achevée avec un SP95-E10 vendu en moyenne à 1,78 € le litre et un gazole à 1,75 €. En dessous des records atteints en 2022, avec la barre des 2 € le litre dépassée à plusieurs reprises.
Il faut savoir que le monde n’a jamais consommé autant de pétrole qu’en 2023, avec une augmentation de 2,2 millions de barils par jour (mb/j) par rapport à 2022. L’Agence internationale de l’énergie a tiré le signal d’alarme en fin d’année, en constatant que la demande mondiale dépassait largement les prévisions, malgré le ralentissement de l’activité dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
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