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Freiner, c’est (se) contrôler

Pour en savoir plus sur l’assistance au freinage d’urgence et l’antiblocage des roues

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Un court moment de distraction et l’on “oublie” de freiner avec une marge de sécurité suffisante. La vitesse ne baisse pas, la distance diminue… c’est le choc assuré ! Heureusement, le système d’assistance intervient. Alerte sonore, puis déclenchement du freinage : le calculateur de distance a très vite compris que, sans une intervention automatique, immédiate et maximale sur les freins, la collision avec l’obstacle détecté était inévitable.
 
Qu’aurait-il fallu faire ? D’abord, ne pas se laisser distraire pour engager une phase de décélération et de freinage progressif, plus confortable et plus sûre, en particulier pour les autres usagers. Rester maître de son véhicule, c’est une idée rabâchée depuis très longtemps mais qui reste frappée au coin du bon sens.
 
« Les assistants de freinage d’urgence installés aujourd’hui ne rendent en aucun cas inutile le freinage complet par le conducteur, surtout en ville, dans les encombrements, où le risque de distraction est élevé. Ils ne doivent et ne peuvent remplacer la vigilance du conducteur. Ils sont une aide en cas de défaillance, pas un système de confort, conçus pour tenter d’éviter un choc, mais certainement pas pour réaliser un freinage progressif et complet » rappelle Karine Bonnet, directrice générale de DEKRA Automotive.
 
Effectivement, l’assistance au freinage d’urgence intervient lorsqu’il est déjà trop tard pour assurer le ralentissement normal et l’arrêt complet du véhicule qu’il équipe. À ce titre, un conducteur ne saurait lui déléguer sa sécurité, contrairement à un ESP (Electronic Stability Program) qui, en phase de roulage, calcule et corrige la trajectoire d’un véhicule en freinant légèrement ses roues et en agissant sur le couple.

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