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La fatigue est la difficulté à rester concentré. La somnolence est la difficulté à rester éveillé avec le risque d’endormissement, quelle que soit la longueur du trajet.

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Les deux n’ont pas forcément les mêmes signes avant-coureurs : pour la fatigue, picotement des yeux, raidissement de la nuque, douleur dans le dos, regard fixe ; pour la somnolence, bâillements, paupières lourdes, sensation d’avoir des absences, écart de trajectoire.

Vous avez certainement entendu parler d’hypovigilance au volant. Il s’agit d’un état intermédiaire entre la veille et le sommeil, durant lesquelles les facultés d’observation et d’analyse sont réduites. Les signes avant-coureurs sont les mêmes que pour la fatigue et la somnolence, tout comme les conséquences : champ visuel rétréci, temps de réaction augmenté, mémoire à court terme altérée.

Afin de prévenir la fatigue, une pause de minimum 15 minutes est préconisée toutes les deux heures. Il faut s’arrêter dès les premiers signes de somnolence.

La dette de sommeil est la première cause de somnolence au volant.

Il est déconseillé de partir après une journée de travail sans s’être reposé. Si le véhicule est climatisé, il faut privilégier une différence de température modérée entre l’extérieur et l’intérieur de l’habitacle (4 degrés maximum).

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