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Toulouse, capitale des transports du futur

Airbus a présenté Maveric, l’avion du futur, un aéronef à la physionomie surprenante. La Ville Rose accueille aussi l’Hyperloop, un train à très très grande vitesse…

 

Nous avons parlé récemment de l’Hyperloop TT, ce bolide à lévitation magnétique qui pourrait transporter des passagers à 1200 km/h. Il est en phase de test sur la base de Francazal – Lire notre article, cliquez ici

 


À l’occasion du salon aéronautique de Singapour, Airbus a dévoilé son projet Maveric, lancé en 2017, qui avait débouché sur un premier vol en juin 2019. Les essais se poursuivront jusqu’à la fin du printemps. L’hypothétique entrée en service d’un appareil de ce genre n’est pas envisagée avant 2030.

Dans la langue de Shakespeare, on appelle « maverick » un anticonformiste. Et c’est peu de dire que le « Maveric » (Model Aircraft for Validation and Experimentation of Robust Innovative Controls) dévoilé par Airbus en ouverture du salon de Singapour (qui se tient jusqu’au 16 février) ne ressemble à aucun avion aujourd’hui produit en série par l’avionneur… Même si ce n’est pas la première fois qu’on s’intéresse à son genre d’architecture « à voilure mixte », un design qui rendrait moins gourmands en carburant les appareils qui s’en inspirent.

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Ce n’est pour l’instant qu’une maquette à grande échelle, mais ce démonstrateur donne une idée ce que pourrait être un futur successeur de l’A320neo, l’appareil-vedette de l’avionneur européen. Le modèle réduit « à corps d’aile mixte » présenté à Singapour mesure deux mètres de long et 3,2 de large, pour une surface de 2,25 m2.

Ce démonstrateur avait effectué son premier vol en France, en juin dernier, après des tests en soufflerie au Royaume-Uni. Les essais en vol sont toujours en cours et se poursuivront jusqu’à la fin du mois de juin 2020. S’ils s’avèrent concluants, un nouveau démonstrateur de plus grandes dimensions pourrait suivre.

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20% d’économies de carburant…

Principales évolutions par rapport aux appareils actuels : le fuselage, dont les petites ailes paraissent un prolongement naturel, renferme la motorisation, tandis que les deux réacteurs équipés de dérives sont positionnés à l’arrière, sur l’appareil. Exit l’empennage ou les hublots des avions commerciaux d’aujourd’hui.

L’avionneur évoque également une « cabine polyvalente pour une toute nouvelle expérience du passager à bord », dont les quelques images proposées semblent témoigner d’un beau potentiel en termes d’espace.

Enfin, Airbus estime à 20% les économies de carburant que permettrait une version aboutie de ce Maveric par rapport aux avions monocouloir actuels.

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« Airbus tire parti des technologies émergentes pour ouvrir la voie à l’avenir de l’aviation. En testant des configurations d’avions de rupture, Airbus est en mesure d’évaluer leur potentiel en tant que futurs produits viables », a résumé Jean-Brice Dumont, vice-président exécutif de l’engineering d’Airbus.

« Bien qu’il n’y ait pas de délai précis pour la mise en service, ce démonstrateur technologique pourrait contribuer à changer les architectures des avions commerciaux en vue d’un avenir écologiquement plus durable pour l’industrie aéronautique ».

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E-Fan X

Bien entendu, on est encore assez loin de voler dans cette jolie soucoupe triangulaire ! Aucune entrée en service d’un tel aéronef n’est prévue avant 2030. Et d’ici là, il aura peut-être encore coulé de l’air sous les cabines.

Airbus est naturellement engagé dans de nombreux projets de rupture qui pourront ou non aboutir, tels celui de son E-Fan X (avion électrique hybride développé avec Rolls Royce et Siemens, premier vol prévu en 2021) ou d’un hypothétique héritier de son Vahana, projet fraîchement enterré d’aéronef à décollage et atterrissage verticaux.

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ATTOL

Dans le cadre de la démarche « Airbus UpNext », sont toujours en cours d’autres projets comme ATTOL (Autonomous Taxi, Take-Off and Landing) ou Fello’Fly, projet « biomimétique » de vol en formation (en « V », à la manière des oiseaux migrateurs, ce qui permettrait des économies de carburant en vol pour les avions suiveurs).

En d’autres termes, « Airbus utilise ses principaux atouts et capacités d’ingénierie et de fabrication, en étroite collaboration avec un écosystème d’innovation étendu, pour accélérer les cycles traditionnels de recherche et développement ». Et devrait donc continuer un moment de jouer les « mavericks » !

Plus d’informations sur airbus.com

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