Ces voiturettes font partie, clairement, de la catégorie des usagers de la route « fragiles », comme le sont les vélos, les deux-roues motorisés, les trottinettes, et bien entendu les piétons.
Si une carrosserie légère protège un peu les occupants, en cas de choc leur vulnérabilité est grande.
Au-delà des règles de prudence habituelles, le conducteur d’une voiturette sans permis (VSP) doit faire particulièrement attention à la vitesse des autres véhicules en circulation. Sachant que ces véhicules ont une vitesse en général plafonnée à 45 km/h, il est important de s’insérer dans des flux ayant une vitesse modérée, afin d’éviter une trop grande différence qui pourrait entraîner une situation dangereuse.
De leur côté, les conducteurs de voitures, d’utilitaires ou de poids lourds doivent faire preuve de vigilance quand ils approchent d’une VSP, et adapter leur vitesse. Ils doivent aussi être tolérants par rapport au fait que la voiturette peut ralentir le flux de circulation.
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Pour rappel, on peut conduire une voiturette sans permis dès 14 ans, à condition d’avoir un permis AM (motocyclettes de moins de 50 cm3) ou le brevet de sécurité routière (BSR). Huit heures de cours d’auto-école suffisent. Il faut savoir aussi qu’une personne dont le permis de conduire a été suspendu ou retiré, peut pilote une VSP, sauf décision contraire de la Justice.
Les voiturettes sans permis ne sont pas autorisées à prendre les autoroutes et les voies rapides. Elles ont accès à toutes les autres routes.
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