L’objectif de cette démarche #EntreprisesEngagées64 est de contribuer à réduire le nombre d’accidents sur les routes, et particulièrement le nombre de morts et de blessés graves. Rencontre avec Jean-Jacques Lasserre, président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques…
Le Département soutient cette démarche initiée avec le préfet des Pyrénées Atlantiques. Pourquoi ?
Jean-Jacques Lasserre – La sécurité routière fait partie de nos préoccupations à de nombreux égards et l’augmentation du nombre de victimes ne peut que nous interpeller. Il est donc tout à fait normal que nous nous engagions dans cette démarche portée par le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Gilbert Payet. Nous sommes d’ailleurs associés, depuis de nombreuses années, au niveau du Plan départemental d’actions de sécurité routière (Pdasr).
De quoi s’agit-il ?
J.J. L. – Chaque année, nous cofinançons avec la Préfecture des actions liées à la sécurité routière. Ainsi, nous lançons des appels à projets annuels dans l’objectif de soutenir des initiatives contribuant à lutter contre l’insécurité sur les routes. Parmi les priorités, ces actions doivent concerner les jeunes, l’alcool et les addictions, les usagers vulnérables (deux-roues, seniors, piétons), la vitesse et les comportements. Pour financer ce plan, nous dégageons un budget annuel de 30.000 euros.
Vous avez aussi la responsabilité des routes départementales…
J.J. L. – Le Conseil départemental est gestionnaire de 4500 km de routes. La qualité de leur entretien est essentielle pour la sécurité routière, et nous consacrons plus de 30 millions d’euros pas an à la modernisation de la voirie. La sécurité passe par la suppression des points noirs, mais aussi par la surveillance permanente du réseau. Pour cela, nous avons maintenu des équipes de collaborateurs sur le terrain pour être très réactifs, par exemple en cas de gel, de verglas et de neige. C’est d’autant plus important dans un département où la montagne est très présente et dont la voirie est également parfois fragilisée par des inondations. La modernisation du réseau est aussi nécessaire dans un département qui accueille de très nombreux visiteurs, été comme hiver.
C’est un enjeu majeur…
J.J. L. – Oui. D’où la volonté d’assurer une présence humaine sur tout le territoire départemental, à travers les 32 antennes routières du Conseil départemental. Ce maillage est indispensable. Nous utilisons aussi les nouvelles technologies pour donner de l’information de qualité et pour communiquer en temps réel sur l’état du réseau. Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec les services de l’Etat, ce qui permet une bonne efficacité.
Agissez-vous pour sensibiliser les collaborateurs du Département ?
J.J. L. – Nous avons la volonté de faire plus. Nous incitons régulièrement nos personnels à utiliser le covoiturage, mais nous pouvons aller plus loin en mettant en place des actions de sensibilisation. Ceci au niveau des agents qui sont souvent en mission sur la route, ainsi que pour tous les autres collaborateurs. En effet, comme le souligne la démarche #EntreprisesEngagées64, c’est au niveau des trajets habituels, entre le domicile et le travail que se produisent le plus d’accidents. Le Département veut être exemplaire dans le domaine de la sécurité routière.