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Nous passons à l’heure d’hiver dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre. Pendant cette période, on enregistre chaque année un pic d’accidentalité :+34,1% du nombre d’accidents impliquant un piéton (données ONISR).
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À partir de dimanche, il fera nuit plus tôt, à l’heure des sorties d’école et du travail. Les usagers de la route sont les plus vulnérables parce que moins visibles. Ils sont ainsi davantage exposé au risque d’accident, surtout dans des conditions de circulation dense.
« À l’occasion du changement d’heure, j’invite tous les usagers de la route à la plus grande prudence pour un partage de la route apaisé et responsable » insiste Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière. « Les automobilistes doivent notamment faire preuve d’une grande vigilance vis-à-vis des usagers les plus vulnérables qui seront moins visibles le matin et en fin de journée. Piétons, cyclistes et trottinettistes, portez des équipements et vêtements qui vous rendront plus visibles et pensez à allumer vos éclairages. Un objectif commun : voir et être vu ! »
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La Sécurité routière a mené une expérience avec les équipes de UTAC pour démontrer l’importance pour les usagers vulnérables de se rendre visibles. L’expérience a consisté en une séance de tests d’arrêt d’urgence d’un véhicule, de nuit, face à un piéton et un cycliste sans et avec une tenue rétroréfléchissante.
Dans les phares d’une voiture roulant à 50 km/h, un piéton est visible à seulement 28 m lorsqu’il est vêtu de noir. Or à 50 km/h, le véhicule a besoin de 31 mètres pour s’arrêter. Pendant le test, le piéton est alors renversé à une vitesse de 32 km/h. Lorsqu’on renouvelle l’expérience avec un piéton portant une tenue rétroréfléchissante, il est visible à 44 mètres. La voiture s’immobilise à 13 mètres du mannequin.
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Dans les phares d’une voiture roulant à 80 km/h, un cycliste vêtu d’une tenue sombre sur un vélo correctement équipé en éclairage est visible à 35 mètres. A 80 km/h, le véhicule a besoin de 60 mètres pour s’arrêter. Avec un gilet rétroréfléchissant, ce même cycliste est visible à 63 mètres ce qui permet au véhicule de s’immobiliser à 3 mètres du cycliste s’il est immobile et à 22 mètres si le cycliste avance dans le même sens que la voiture, à la vitesse de 20 km/h.
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