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L’autopartage pour freiner la pollution

Avant la Journée mondiale de la qualité de l’air, ce samedi 14 octobre, il convient de rappeler que ce levier est facile à mettre en place

 

Alternative à la possession individuelle d’une voiture, l’autopartage permet la location de véhicules entre particuliers.

 


L’avantage pour le propriétaire d’une voiture est de pouvoir la louer ponctuellement et de générer ainsi un complément de revenu pouvant couvrir tout ou partie des frais d’entretien, d’assurance, de carburant ou de stationnement.

De son côté, le locataire peut bénéficier d’un véhicule en fonction de ses besoins. Il est ainsi soulagé des contraintes liées à la propriété. Cela permet, pour de nombreuses personnes, d’éviter d’investir dans une voiture. Cette pratique favorise une autre mobilité, plus vertueuse avec un usage raisonné du véhicule individuel.

Selon l’Ademe, ce système est gagnant-gagnant, puisque chaque voiture partagée sur la plateforme permet de remplacer 5 à 8 voitures personnelles, de supprimer 10.000 à 19.000 kilomètres en voiture personnelle par an, et de libérer entre 1 et 3 places de stationnement en voirie.
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L’autopartage a un impact significatif sur l’environnement, en réduisant les émissions de dioxyde d’azote (NO2). Il encourage aussi l’utilisation plus fréquente d’autres moyens de transports : bus, métro, tramway, vélo, marche à pied… L’étude de l’Ademe de 2022 révèle que les personnes pratiquant l’autopartage utilisent davantage le vélo (+20%), font plus de marche (+27%) et prennent plus souvent les transports en commun (+6%).

D’après le Baromètre de l’Association des Acteurs de l’Autopartage, le nombre des autopartageurs a fait un bond important : +43% au 1er janvier 2023 par rapport à l’année précédente. Cette pratique est de plus en plus encouragée par les collectivités territoriales dans les grandes agglomérations, mais aussi dans des communes de moyenne taille.

L’enjeu est de repenser la place de la voiture dans l’espace public. Mais, il reste encore un long chemin à parcourir. Pour l’Ademe, il faudrait multiplier par cent le volume de véhicules en autopartage pour que l’impact soit significatif à l’échelle des émissions nationales.

D’où l’importance de multiplier les initiatives pour encourager cette pratique.

 

 

 

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