Ces engins de déplacement personnel motorisé (EDPM), comme les gyropodes, monoroues et hoverboards, sont soumis à des règles précises de circulation, inscrites dans le code de la route.
Légers, maniables, non polluants ces appareils envahissent les villes. Pour éviter une multiplication des accidents, il est important d’améliorer la cohabitation entre les différents usagers, les piétons, les cyclistes et tous ces engins motorisés.
Les chutes peuvent provoquer des fractures graves, ou des entorses au niveau des genoux et des poignets. Quant aux piétons renversés, ils sont parfois sérieusement blessés, notamment les personnes âgées. Il faut dire qu’il n’est pas rare de voir des trottinettes qui zigzaguent à toute allure entre les passants ; et en plus, certains portent des écouteurs ou sont à deux sur leur engin.
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Le marché des trottinettes électriques a progressé de manière spectaculaire, boosté par une baisse des prix. On trouve des modèles à moins de 500 euros, mais aussi d’autres à près de 4.000 euros, pouvant rouler à 85 km/h : de vraies bombes, incompatibles avec une circulation en ville.
Côté réglementation, les EDPM ne doivent pas avoir de place assise, et sont prévus pour le déplacement d’une seule personne, sans aménagement pour le transport de marchandises. Ils doivent avoir pour dimensions 0,90 mètre (maximum) de largeur et 1,35 mètre de longueur. Ces engins sont équipés d’un moteur non thermique ou d’une assistance non thermique et leur vitesse potentielle doit être comprise entre 6 km/h et 25 km/h.
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Comme en voiture, il est interdit de conduire sous l’influence de l’alcool ou après usage de stupéfiants. Plus généralement, les règles du Code de la route s’appliquent aux conducteurs de trottinettes électriques.
Il est interdit d’utiliser des écouteurs ainsi que tout appareil susceptible d’émettre du son, ou encore de tenir un téléphone en main. L’âge minimum pour conduire un EDPM est de 12 ans et le transport de passager est interdit.
Depuis le 1er juillet 2020, ces engins doivent avoir des feux de position avant et arrière, des dispositifs rétro-réfléchissants arrière et latéraux ; ils doivent être dotés d’un système de freinage et d’un avertisseur sonore.
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Rappel : ces engins motorisés ne sont pas autorisés à circuler sur un trottoir. Ils peuvent y stationner à la condition, bien entendu, de ne pas gêner la circulation des piétons.