L’incroyable Hyperloop TT prend tournure sur la base de Francazal. Le but de ce bolide à lévitation magnétique est de relier la Ville Rose à Paris en 40 minutes. Une étude de faisabilité devrait être prochainement lancée en Occitanie, concernant une ligne entre Toulouse et Montpellier.
A l’origine de ce méga projet, on retrouve le très célèbre milliardaire américain, Elon Musk, porteur de projets spectaculaires (la fusée Space X, la voiture électrique Tesla…). Puis également, le patron de Virgin, Richard Branson, même s’il s’est retiré récemment du conseil d’administration tout en restant actionnaire majeur.
Aux Etats-Unis, une étude é été réalisée avec l’agence des transports de l’Ohio, sur l’Hyperloop concernant le transport de voyageurs et de marchandises dans la région des Grands Lacs, pour des liaisons entre Chicago, Cleveland et Pittsburg. Elle met en avant qu’il « répond aux besoins de la région en termes de capacité et le fait de manière plus rapide, plus économique et plus durable que les autres options actuellement disponibles ».
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A Toulouse Francazal, les tests ont commencé…
La version française de l’Hyperloop prend tournure depuis le centre de recherche et de développement installé sur l’ex-base militaire de Toulouse-Francazal.
En janvier 2017, la Région Occitanie a décidé de s’associer au projet, et d’investir 1 million d’euros. De même, la SNCF a rejoint l’expérimentation de ce mode de transport révolutionnaire.
Des essais grandeur nature sont en cours sur la base toulousaine sur une piste de plus de 300 mètres de long. Un nouveau tube en acier va être installé sur une longueur de 1 km et à une hauteur de 5 à 6 mètres. De quoi, tester cette fusée sous tube avec des passagers.
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La première capsule, fabriquée en Andalousie, près de Cadix, est déjà arrivée à Toulouse depuis plusieurs mois. D’une longueur de 32 mètres et d’une largeur de 15 mètres, elle est fabriquée avec un matériau composite « intelligent », le vibranium.
L’Hyperloop est boosté par l’activation de champs électromagnétiques à l’intérieur du tube, vidé de son air pour supprimer les frottements. La capsule est dotée d’un moteur à induction linéaire, alimenté par des batteries.
Passé une certaine vitesse, elle décolle automatiquement avec un effet de lévitation. C’est ainsi que ce « train » révolutionnaire peut atteindre une vitesse de 1 000 km/h jamais atteinte en transport terrestre, et sans mur du son.
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Le défi technologique de l’Hyperloop TT est un élément supplémentaire pour accélérer la mise en place d’un véritable pôle de la mobilité du futur. En effet, à proximité, on trouve Easy Mile, qui travaille sur le développement de véhicules sans conducteur. Et bientôt, un centre d’essais des constructeurs automobiles français pour le véhicule autonome.
Bien entendu, pas loin de là, Airbus avance sur la voie de véhicules volants autonomes qui feront partie, demain, des modes de transport urbain.
Informations sur le site hyperlooptt.com
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https://youtu.be/OWX37p_kjvw