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Prudence avec les médicaments !

Certains traitements sont incompatibles avec la conduite et d’autres font prendre des risques. Vérifiez avant de prendre le volant…

 

Conduire après avoir pris certains médicaments comporte des risques. Des pictogrammes permettent de les identifier facilement.

 


« En France, la part des accidents attribuables aux médicaments est certes inférieure à celles d’autres facteurs de risque (vitesse, alcool, drogues…), mais elle reste cependant significative et se situe entre 3 et 4%. Pour éviter tout danger, ayez les bons réflexes et demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien » rappelle la Sécurité routière.

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Les boîtes des médicaments présentant un risque pour la conduite sont composés d’un pictogramme spécifique. Ils sont classés en trois catégories, selon le niveau de risque du médicament sur la conduite.

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Le niveau 1 – La prise du médicament ne remet généralement pas en cause la conduite de véhicules, mais nécessite que vous soyez informé avant de prendre le volant et que vous restiez vigilant quant à une manifestation éventuelle des effets signalés dans la notice.

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Le niveau 2 – La prise du médicament peut remettre en cause votre capacité à conduire. Il est nécessaire de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

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Le niveau 3 – La prise du médicament rend la conduite dangereuse. Avant de recommencer à conduire, demandez l’avis de votre médecin. S’il s’agit d’un médicament sans prescription médicale, demandez l’avis de votre pharmacien.

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A noter que plus de 11 millions de Français consomment des benzodiazépines, au moins une fois dans l’année. Or tous les dérivés des benzodiazépines interdisent la conduite des véhicules !

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Quelques conseils…

 

Consultez la notice avant la prise de votre médicament. Ceux qui peuvent avoir des conséquences sur votre conduite sont identifiables dans les rubriques : conducteurs et utilisateurs de machines ; mise en garde et précaution d’emploi ; effets indésirables.

Respectez les recommandations et les prescriptions médicales : ne modifiez pas ou n’arrêtez pas votre traitement sans l’avis d’un professionnel de santé ; n’oubliez pas de préciser à votre médecin votre mode de déplacement qui pourra ainsi vous aider à rechercher le médicament qui altère le moins possible votre conduite. Il est indispensable de lui indiquer tous les médicaments que vous prenez afin qu’il puisse tenir compte des éventuelles interactions.

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Connaître les signes d’alerte et ne pas les multiplier : apprenez à repérer et à prévenir les effets de vos problèmes de santé ou les effets secondaires des médicaments sur votre conduite ; ne prenez pas le volant ou arrêtez-vous si vous ressentez de la fatigue ou des effets secondaires tels que des engourdissements, des tremblements, des nausées, des vertiges, etc.  Reportez vos déplacements si vous ne vous sentez pas bien, ou choisissez un autre mode de déplacement.

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La prise simultanée de médicaments avec de l’alcool et/ou des drogues, en particulier le cannabis, multiplie les risques d’accidents.

Tester son aptitude : si vous n’êtes plus en capacité de conduire votre véhicule, des solutions existent ; vous pouvez notamment vous faire aider dans votre conduite ou changer de mode de déplacements. Parlez-en à votre médecin et à votre entourage.

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