Cette arnaque peut avoir des conséquences lourdes, sachant que ces réseaux arrivent à réduire le kilométrage affiché de plus de 50.000 unités et jusqu’à 100.000.
S’il est techniquement très difficile de retrouver le kilométrage réel d’un véhicule trafiqué, un certain nombre de précautions peuvent être prises pour repérer une escroquerie. A commencer par demander les factures d’entretien ou de réparation pour vérifier le nombre de kilomètres mentionnés. Si le vendeur refuse de les donner : méfiance !
Pour les modèles récents, l’ordinateur de bord peut révéler des anomalies au niveau du kilométrage. Un garage officiel du constructeur permettra de vérifier immédiatement si le compteur a été modifié.
Il faut savoir que l’on peut demander un historique du véhicule sur la plateforme gouvernementale Histovec. Il comporte les changements de carte grise et les dates des contrôles techniques, avec le kilométrage correspondant.
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Des bases de données privées, payantes, peuvent fournir des données supplémentaires sur le véhicule, comme carVertical ou Autorigin. Elles peuvent aussi alerter sur des risques, en fonction de l’historique, et signaler des points à surveiller de plus près.
L’état de l’habitacle peut donner des indices complémentaires. Une usure du siège conducteur, du volant, des coussinets des pédales… peuvent être sans rapport avec le kilométrage annoncé.
Enfin, il est conseillé de contrôler l’étiquette autocollante sous le capot (si elle n’a pas été enlevée) qui donne des informations sur les vidanges.
Bref, prenez vos précautions !
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