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Plan mondial pour la sécurité routière

Chaque année, plus d’1,3 million de personnes meurent dans le monde et jusqu’à 50 millions d’autres sortent blessées des accidents de la route…

 

A l’Automobile Club de France, le président de l’Organisation internationale des constructeurs d’automobiles (OICA), Christian Peugeot a proposé des exigences minimales obligatoires en matière de sécurité des véhicules pour tous les véhicules neufs vendus sur leur territoire.

 


Cette présentation a été faite en présence de Jean Todt, envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière et président de la FIA.

L’OICA mettra au service des Etats son expertise et s’engage à convaincre et aider divers pays à mettre en œuvre dans leur législation ces exigences minimales de sécurité définies. Il a aussi rappelé la nécessité d’accélérer le renouvellement du parc de véhicules, souvent très ancien dans les pays émergents.

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Par ailleurs, il est également essentiel de prendre en compte les conditions locales parfois très spécifiques en matière d’infrastructures routières, d’entretien du parc automobile, du comportement des usagers de la route et du trafic. Pour Christian Peugeot, « il est essentiel de tirer parti de l’expérience acquise dans les pays développés, où une telle approche intégrée associant tous les facteurs a permis d’obtenir des niveaux de sécurité routière sans précédent malgré une forte concentration de trafic. Les constructeurs ont œuvré depuis des décennies pour faire progresser la sécurité de leurs véhicules et les résultats sont probants. Ces progrès doivent servir le plus grand nombre pour le bien de tous ».

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Chaque année, plus d’1,3 million de personnes meurent dans le monde et jusqu’à 50 millions d’autres sortent blessées des accidents de la route.

Les pays à revenu faible ou intermédiaire comptent pour 93% dans le nombre des décès alors que ces mêmes pays ne possèdent que 54% du parc mondial de véhicules.

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La moitié des décès dus à la circulation routière touchent les utilisateurs les plus vulnérables, tels que les piétons, les cyclistes et les motards. Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé publiées en juillet 2017, l’insécurité routière dans le monde est la principale cause de mortalité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, elle représente la première cause de décès chez les jeunes âgés de 5 à 29 ans. Par ailleurs, elle coûte très cher à l’économie, et englobe près de 3% du PIB des pays.

Le manifeste de l’OICA et la liste des exigences minimales en matière de sécurité automobile sont consultables sur www.oica.net

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