Les sociétés autoroutières ont donc augmenté leurs tarifs au 1er février. Si en moyenne l’augmentation est de 2%, les évolutions sont assez sensiblement différentes selon les parcours.
Dans la région, c’est donc l’A65 Pau-Bordeaux qui est la plus coûteuse avec un péage à 28,30 € pour 261 km, soit 0,131 € par km : l’augmentation du tarif est aussi la plus forte (+2,54%).
Vient ensuite, l’A62 Toulouse-Bordeaux : 20,00 € pour 245 km (0,082 € par km) et une hausse de +1,0%.
En 3e position, l’A64 Biriatou-Toulouse : 24,90 € pour 327 km (0,076 € par km) avec une augmentation de +1,20%.
Enfin, l’A63 Biriatou-Bordeaux : 15,50 € pour 222 km (0,070 € par km), avec une hausse de +2%.
Il faut savoir que 37% des sommes déboursées aux péages sont des impôts et des taxes ; 30% vont à la construction et l’entretien des infrastructures ; 16% sont consacrés à l’exploitation du réseau ; 17% représentent la marge des concessionnaires.
A partir du 1er avril (ce n’est pas un poisson), plusieurs concessionnaires doivent proposer un tarif réduit de 30% pour ceux qui font au moins dix allers-retours mensuels sur le même itinéraire, sous réserve d’utiliser un badge de télépéage et de ne pas changer de réseau.