54% des conducteurs sont favorables aux véhicules électriques et un tiers pense acquérir un modèle dans les 5 prochaines années.
Mais pour les sondés, le prix reste encore un frein majeur pour passer le pas. Par ailleurs, l’autonomie de ces véhicules n’est pas considérée comme suffisante pour les interrogés. 38% d’entre eux souhaitent qu’elle soit égale à 500 km ou plus.
L’autre inconvénient mentionné est le manque de solutions de recharge diversifiées. Bien que l’évolution de l’offre réponde de plus en plus aux inquiétudes des automobilistes européens sur les capacités de la voiture électrique, François Gatineau, président de Mobileese, rappelle qu’il faut accroître l’investissement d’infrastructures de recharge pour démocratiser l’utilisation de l’électrique.
« Bien que la France ait atteint le cap des 100.000 points de recharge, les supercharges ne représentent que 10% des charges contre 48% pour les recharges à domicile. On peut produire des véhicules électriques avec une plus grande autonomie et proposer des prix plus attractifs, il en reste que le point de recharge reste l’ultime interrogation de l’utilisateur. Au-delà de son domicile, ce dernier doit être rassuré en sachant qu’il peut recharger facilement son véhicule sur son lieu de travail, dans ses déplacements en ville ou sur son trajet vers son lieu de villégiature. En d’autres termes, l’infrastructure de recharge doit répondre à l’usage et être disponible afin de pérenniser ce moyen de locomotion ».
Parmi les interrogations sur le sujet : comment rendre les voitures électriques attractives auprès du grand public ? que faut-il faire pour proposer des prix plus abordables au plus grand nombre ? est-il possible de proposer des véhicules avec une plus grande autonomie ? comment améliorer l’autonomie ? pourquoi il y a un manque de diversité en matière de solutions de recharge ? existe-t-il des solutions pour accroître le nombre d’infrastructures de recharge ?
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