Outre l’autonomie du véhicule et la problématique des bornes de recharge, c’est le prix qui est l’élément déterminant pour inciter les automobilistes à faire le saut vers l’électrique.
Selon BloombergNEF, les utilitaires légers électriques seront les premiers à devenir moins chers que les mêmes modèles en version thermique, d’ici 4 ans ; pour les SUV et les berlines, il faudra compter un an de plus ; ce sera le tour des citadines en 2027.
La chute rapide des prix de détail « repose sur quatre critères : le choix de la plateforme industrielle des constructeurs, le prix de la batterie, l’autonomie et l’efficacité du véhicule ».
La baisse spectaculaire du prix des packs de batteries est engagée, puisqu’en 10 ans elle a atteint 90% et que cette tendance devrait se poursuivre, malgré la hausse de certaines matières premières.
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« Avec la baisse des prix des voitures électriques, le marché automobile se dirige naturellement vers une fin de vente des voitures thermiques en 2040. Mais pour remplir nos objectifs climatiques, il faudrait que la dernière voiture diesel ou essence soit vendue en 2035 », a souligné Diane Strauss, directrice de Transport et Environnement.
Bien entendu, ce basculement du thermique vers l’électrique ne pourra se réaliser que si des infrastructures de recharge sont implantées en grand nombre sur l’ensemble du territoire.
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