La boîte noire est un enregistreur de données du véhicule. Elle ne devrait se généraliser que d’ici deux ans. Sa vocation est de mieux comprendre les raisons des accidents.
Une puce électronique mémorise de multiples informations : la vitesse, la phase d’accélération ou de freinage, le port de la ceinture de sécurité, l’usage du clignotant, la force de la collision, le régime moteur…
Ces données pourront être éventuellement utilisées par la Justice, à la suite d’un accident grave.
Seuls les enquêteurs, les autorités judiciaires ou les instituts de recherche devraient avoir accès à ces informations.
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Parmi les autres équipements imposés, notons les systèmes de détection de somnolence ainsi que d’obstacle en marche arrière qui permettront d’alerter le conducteur. Obligatoires également, les systèmes intégrés aux bus et aux camions capables de détecter les piétons et les cyclistes se trouvant à proximité immédiate. « Ces aides à la conduite visant à prévenir les accidents dus aux angles morts sont de réelles avancées dans le cadre de la prévention » souligne Philippe Nozière, président de l’association « 40 millions d’automobilistes ».
Quant à l’AIV (Adapatation intelligente de la vitesse), elle agit comme régulateur de vitesse avec de multiples fonctions. Le dispositif prévient le conducteur, avec des signaux sonores ou visuels, s’il dépasse la limite imposée. Si l’automobiliste n’obéit pas, le système durcira la pédale ou décélèrera en intervenant directement sur les freins.
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La régulation se fera par une caméra capable de lire les panneaux ou bien via la connexion entre une cartographie GPS et la voiture. Chaque constructeur a le choix de la méthode mise en place. Le problème est que l’efficacité de ce système repose sur le fait que la cartographie des limitations de vitesse soit à jour. Au vu de la multitude de changements de limitations de vitesse sur la route, il y a de quoi en douter…
Attention toutefois, « il ne faudrait pas que ces systèmes ne transforment le « conducteur » attentif d’aujourd’hui en « passager » passif d’un véhicule » insiste 40 millions d’automobilistes.
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