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Sécuritas optimise les déplacements

Depuis Idron, c’est une vaste zone, de Bordeaux à l’Ariège en passant par Toulouse, que les 130 salariés couvrent tous les jours. La gestion du risque routier est une évidence…

 

Spécialisés dans la sécurité des sites chimiques, les collaborateurs de l’entreprise sont ammenés à faire de longs trajets très régulièrement.

 


Né en Suède, Sécuritas s’est développé un peu partout dans le monde. En France, plusieurs antennes ont été implantées, dont une à Pau, qui est d’ailleurs la seule certifiée MASE dans le Sud Ouest. « Cela implique que nous devons parfois nous déplacer sur de très grandes distances », explique Richard Bourgogne, directeur de l’antenne béarnaise.

« Par mois, je parcours entre 4.000 et 5.000 km. Pour nos collaborateurs, par an, ce chiffre grimpe aux alentours des 50.000 ou 60.000 km. Forcément nous devons prendre des décisions pour réduire les risques, aussi bien lors de nos interventions, puisque c’est notre corps de métier, que sur les routes ».

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Pour éviter de multiplier les trajets, les collaborateurs de Sécuritas Pau peuvent rester en poste pendant parfois douze heures. « Légalement c’est autorisé puisque nous travaillons dans la sécurité. Nous pourrions faire les 3×8, mais cela demanderait un aller-retour de plus. Travailler de cette façon permet d’économiser les déplacements, mais aussi et surtout de réduire les risques ».

Avec un tel rythme de travail, la fatigue pourrait être plus forte et donc s’avérer dangereuse. Mais là encore, Sécuritas n’hésite pas à orienter ses collaborateurs vers des solutions. « Ils peuvent, si besoin, prendre une nuit d’hôtel. Vous savez, je préfère que nos comptes soient allégés d’une cinquantaine d’euros pour assurer une nuit, plutôt que de voir l’un des salariés blessé ! »

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« C’est dans ces moments de fatigue que le risque est le plus élevé. On a terminé notre travail, on est moins stressé, moins concentré, on se relâche un peu… c’est là que cela devient dangereux ».

Toutefois, Sécuritas s’attache à proposer des missions cohérentes à ses salariés. « Si l’on doit intervenir du côté de Bordeaux, nous allons assigner quelqu’un qui est proche du client. Ce serait étrange de positionner quelqu’un qui habite au Pays Basque par exemple. C’est quelque chose que l’on cherche à faire systématiquement ».

A défaut de pouvoir organiser de vraies journées de formation, à cause de son activité particulière, l’entreprise est très active dans toutes les campagnes d’affichage et de prévention. « Nous sommes membres de beaucoup de démarches, que ce soit MASE, LacqPlus ou #EntreprisesEngagées64. Chacune de ces entités nous apporte des informations, des affiches, des flyers que l’on peut distribuer pour sensibiliser nos collaborateurs », continue le directeur.

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« Nous mettons souvent en place des causeries autour des dangers, en intégrant du mieux possible les salariés dans notre positionnement. On leur précise que les actions mises en place dans les trajets professionnels sont aussi à appliquer dans les trajets privés par exemple ».

Pour aller avec toute cette prévention vis-à-vis de l’humain, une attention toute particulière est apportée aux véhicules. « A Pau, nous avons 6 ou 7 véhicules liés à l’entreprise. Nous sommes très vigileants sur leur entretien, et souhaitons passer dès que possible à des modèles hybrides, voire électriques, même si c’est plus compliqué ». En attendant, c’est l’éco-conduite qui est favorisée.

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« A terme, j’aimerais pouvoir équiper les salariés qui roulent peu de véhicules hybrides pour qu’ils ne roulent qu’à l’électrique. Cela leur demandera de conduire différemment, donc plus calmement, de façon plus souple, et cela diminuera et l’impact écologique et les risques », conclut Richard Bourgogne.

Plus d’informations – cliquez ici

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