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Fatigue ou somnolence, soyez très prudents !

Dès que des signes apparaissent, le conducteur doit céder le volant ou faire une pause pour éviter de prendre des risques et de mettre en danger les autres…

 

Sur l’autoroute, 1 accident mortel sur 3 est associé à la somnolence. Pourtant, les usagers de la route ont souvent du mal à évaluer ce risque et ses conséquences.

 


N’oubliez pas de faire des pauses sur un long trajet : dès les premiers signes de fatigue (bâillements, paupières lourdes…) et au minimum toutes les deux heures, faites une pause d’au moins 20 minutes pour vous reposer.

Il faut faire la différence entre la fatigue et la somnolence. La fatigue, c’est la difficulté à rester concentré. Ses signes annonciateurs sont le picotement des yeux, le raidissement de la nuque, les douleurs de dos et le regard qui se fixe. Une pause toutes les deux heures s’impose.

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La somnolence, c’est la difficulté à rester éveillé, avec le risque d’endormissement, quelle que soit la longueur du trajet. Elle se manifeste par des bâillements et des paupières lourdes. En outre, elle entraîne des périodes de « micro-sommeils » (de 1 à 4 secondes) pouvant être extrêmement dangereuses pour la sécurité de tous. La pause alors ne suffit plus, la solution la plus efficace pour restaurer sa vigilance : s’arrêter dans un endroit sécurisé pour se reposer au moins un quart d’heure voire 20 minutes.

« Dès les premiers signes de somnolence, le conducteur doit s’arrêter parce que les risques d’avoir un accident dans la demi-heure qui suit sont multipliés par 3 ou 4. Ses réflexes sont altérés et plus il roule vite et plus les conséquences sont graves en cas d’accident », explique le professeur Damien Léger, président du Conseil scientifique de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).

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Il faut savoir que 17 heures de veille active équivalent à 0,5g d’alcool dans le sang ; le risque d’avoir un accident est 8 fois plus important lorsqu’on est somnolent. Pas d’illusion, on ne peut pas lutter contre la somnolence au volant.

Partez reposé ! – Avant de prendre la route, il est important de dormir correctement pour ne pas être en manque de sommeil. Il est déconseillé de se lever à une heure inhabituelle ou de partir après une journée de travail sans repos.

Respectez les limites de vitesse ! – Attention, une vitesse excessive induit une fatigue supplémentaire, car la vitesse oblige le cerveau à traiter un plus grand nombre d’informations en un minimum de temps, la vision devant alors s’adapter en permanence.

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Ne prenez pas la route après avoir consommé certains médicaments ! – La somnolence fait partie des effets secondaires de nombreux médicaments. En France, plus d’un tiers des médicaments commercialisés sont munis d’un pictogramme mentionnant leur dangerosité potentielle en matière de conduite.

À noter : Certaines personnes présentent une somnolence quotidienne qui devrait les conduire à consulter un médecin.

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