Amédée Gordini est né en 1899 à Bazzano en Italie, au moment où commençait l’extraordinaire histoire de l’automobile. Il a été naturalisé français dans les années 1950.
Cette exposition est organisée en partenariat avec le Musée national de l’automobile, la Collection Schlumpf et l’historien Christian Huet.
Après la première guerre mondiale, Amédée Gordini s’est illustré chez de grands constructeurs comme Bugatti et Hispano-Suiza, avant d’installer sa propre usine à Suresnes.
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En 1934, il commence une collaboration avec Henri-Théodore Pigozzi, président de Simca ; et la première Simca Gordini sort 3 ans plus tard. Une biplace qui engrangera les performances : le record du monde des 48 heures sur l’autodrome de Montlhéry à 103 km/h de moyenne ; une victoire aux 24 Heures du Mans (1938).
Après la seconde guerre mondiale, il engage une monoplace avec un petit moteur de 1100 cm3 d’origine Simca, atteignant 170 km/h. Une superbe mécanique qui lui permet de remporter plusieurs victoires. En 1948, il découvre Juan-Manuel Fangio qui deviendra cinq fois Champion du Monde. Au volant d’une monoplace Gordini, Fangio gagne le Grand Prix de Marseille en 1949.
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Gordini, avec ses 45 collaborateurs, poursuit la construction de bolides pour la Formule 1, la Formule 2 et les Sport-Prototype. Il complète son palmarès avec les victoires de Jean Behra à Reims et à Pau devant les Ferrari de la Scuderia.
« En 1957, épuisé moralement et financièrement, Amédée Gordini, après s’être engagé dans plus de 600 épreuves, renonce à la compétition et stoppe sa production d’automobiles de course. Heureusement, l’année précédent, la Régie nationale Renault lui ouvrit ses portes pour lui proposer de travailler sur le développement et la création de moteurs de compétition. Cette collaboration durera 17 ans en produisant dès 1957 la Dauphine Gordini, l’année 1964 fut marquée par le début de la carrière de la légendaire R8 Gordini, puis les années 1970 connurent les succès des Alpine Gordini et pour finir en 1974 par la Renault 12 Gordini qui fut la dernière à être ensorcelée. Amédée Gordini eut la satisfaction de connaître, en 1978, le succès d’une Alpine V6 aux 24 Heures du Mans. Il avait travaillé sur la conception et l’architecture de ce moteur V6 en 1970 où son nom était toujours resté gravé ».
Informations sur le site internet de Rétromobile
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