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Femmes au volant, vie au tournant !

Elles sont beaucoup moins souvent responsables d’accidents corporels que les hommes

 

La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de rappeler un constat implacable.

 


Tous les ans, le bilan de l’accidentalité routière montre une forte surmortalité masculine, mais aussi une forte prépondérance parmi les conducteurs responsables d’accidents de la route

Les hommes représentent 84% des auteurs présumés d’accidents mortels en 2024 et 89% des conducteurs alcoolisés impliqués dans des accidents mortels. Ils ont 3 fois plus de risques de décéder sur la route que les femmes et 5 fois plus de risques d’être auteur d’un accident mortel (à temps de déplacement équivalent pour la conduite automobile).

Pourtant, les stéréotypes sur la conduite des unes et des autres ont la peau dure : l’homme, contrairement à la femme, serait doté d’une forme d’aptitude naturelle à la conduite qui rendrait moins dangereuses ses transgressions plus fréquentes de la règle. Ces stéréotypes, invariablement démentis par les chiffres et par les faits, persistent, même chez les plus jeunes.

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En Europe, 77% des décès sur les routes concernent des hommes (+1 point depuis 2012 – 78% en France), 23% sont des femmes (-1 point depuis 2012), avec une proportion d’hommes plus importante en Europe du sud (80% ou plus) et moins importante en Estonie (67%) et au Luxembourg (61%).

La France compte 77,4 hommes décédés sur les routes par million d’habitants. C’est au-dessus de la moyenne de l’Europe (72,9 en 2022 contre 94 en 2012). Les meilleurs taux sont ceux la Norvège (31,4), la Suède (31,7) et du Danemark (40,4).

20,5 femmes par million d’habitant en France sont décédées sur les routes. C’est légèrement mieux que la moyenne de l’Europe (20,6 en 2022 contre 28 en 2012). Les meilleurs taux concernent toujours les trois mêmes pays : la Suède (10,6), la Norvège (11,2) et le Danemark (12,2).

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« En France, comme dans la quasi-totalité des pays du monde, les hommes et surtout les jeunes hommes, bien plus que les femmes, paient un très lourd tribut au risque routier. Ces écarts persistants doivent conduire les hommes à s’interroger sur leur rapport au risque sur la route. A l’approche du 8 mars, l’accidentalité routière est un domaine où les femmes sont très en avance. Saluons les femmes pour leur conduite apaisée et appelons chacune et chacun à la prudence » a déclaré Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière.

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