Ce sont donc 38 vies qui ont été épargnées le mois dernier, soit une diminution du nombre de morts de 15,6%. En mars et en avril, pendant le confinement, la baisse avait été spectaculaire : respectivement 39,6% de personnes décédées en moins puis 55,8%.
En mai, le nombre d’accidents corporels a baissé également de 34%, passant à 3.076 contre 4.664 en mai 2019 ; même tendance pour le nombre de personnes blessées, avec une baisse de 36,7% soit 2.150 personnes blessées de moins (3704 en mai 2020).
Cette diminution concerne principalement les automobilistes, avec 52 personnes tuées en moins. La mortalité des motocyclistes est toutefois en hausse (+21 tués) ainsi que celle des cyclistes (+7 tués) par rapport à mai 2019.
« En mai 2020, les mortalités des jeunes de 18-24 ans et des séniors âgés de 65 ans ou plus, sont équivalentes à celles du mois de mai 2019, malgré dix jours de confinement au début du mois », note la Sécurité routière.
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Fin mai, le ministère de l’Intérieur avait lancé une campagne appelant à la prudence lors du déconfinement, s’inquiétant de « premiers chiffres alarmants » avec une hausse des accidents mortels et un bond de 15% des grands excès de vitesse. En avril, 103 personnes étaient décédées sur les routes, le « meilleur chiffre de l’histoire de la sécurité routière », avait relevé David Julliard, adjoint au délégué à la Sécurité routière, qui estimait néanmoins qu’on « pouvait espérer mieux », du fait d’un mois entier de confinement.
Pendant le confinement, les forces de l’ordre avaient constaté un nombre important de grands excès de vitesse (dépassements supérieurs à 50 km/h), avec une augmentation de plus de 16% par rapport à la même période en 2019.
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