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La solution du bioéthanol

Face à la flambée du prix des carburants, le Superéthanol E-85 séduit de plus en plus les automobilistes, même s’il génère une consommation plus importante.

 

Il représente une véritable alternative à l’essence, avec l’avantage de ne pas imposer un investissement trop lourd.

 


Le nombre de stations-service proposant de l’E85 est en forte augmentation et la tendance devrait s’accélérer encore. Ce carburant renouvelable intègre de 60 à 85% de bioéthanol, un alcool fabriqué à partir de betterave, de blé ou de maïs ; il est majoritairement produit en France. De plus, il a une empreinte carbone favorable de par sa composition et permet de réduire de plus de 40% les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie du produit.

Son prix est attractif, avec une fiscalité avantageuse, et permet aux véhicules essence une économie de plus de 40% sur leur budget carburant. Il est utilisable par les véhicules spécifiques dits « Flex-Fuel », ainsi que par des voitures essence après l’installation d’un dispositif de conversion homologué : 9 véhicules essence sur 10 peuvent en être équipés.

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Il faut savoir que l’offre de véhicules flex-E85 d’origine s’élargit sous l’impulsion de plusieurs constructeurs. Plus de 15 modèles de boîtiers de conversion E85 ont été homologués par l’Etat, permettant à près de 10 millions de véhicules essence d’être compatibles.

Si l’investissement est d’environ 1.000 euros pour installer un boîtier de conversion, il est rapidement amorti si vous prenez la route régulièrement. En effet, le prix de l’E85 est actuellement de 0,85 € le litre contre environ 2 euros pour les carburants classiques. Il faut savoir aussi que plusieurs régions ont mis en place une aide financière pour inciter à la conversion qui peut aller de 200 à plus de 500 euros.
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Made in France et sans huile de palme

 

Issu de la fermentation alcoolique des sucres et de l’amidon contenus dans les plantes telles que les betteraves sucrières, les céréales et dans leurs résidus de transformation, le bioéthanol ne contient pas d’huile de palme.

La France est le 1er producteur européen d’alcool agricole, avec 24% de la production européenne en 2019, utilisé majoritairement pour les carburants mais également pour la production de gels hydroalcooliques dont la production a bondi en 2020, grâce à cette ressource locale, pour répondre aux besoins accrus dus à la pandémie
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Le bioéthanol français est fabriqué entièrement à partir de matières premières produites en France, dans des distilleries implantées dans les territoires ruraux. Une même betterave sert à faire du sucre, de l’éthanol et, avec sa pulpe, de la nourriture pour les animaux. De même, à partir du même grain de blé fourrager ou de maïs, on produit autant de drêches riches en protéines pour l’alimentation animale que d’éthanol.

Sa production concerne moins de 1% de la surface agricole utile (SAU) nationale, et seulement 0,6% en retirant la contribution des coproduits pour l’alimentation animale. En équivalent temps plein, la filière du bioéthanol représente 9.000 emplois agricoles et industriels directs, indirects ou induits dans les territoires concernés.

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