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1.154 personnes ont perdu la vie en 5 mois : prudence !

Fin mai, on a aussi enregistré 6.200 blessés graves à la suite d’un accident de la route

 

Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), la tendance est légèrement à la baisse depuis le début de l’année, mais en forte hausse le mois dernier.

 


On constate une baisse de -4% (-52 morts) de la mortalité sur les 5 premiers mois de l’année 2025, mais une hausse de +14% au mois de mai sur les routes de France métropolitaine par rapport à 2024

276 personnes sont décédées en mai sur les routes de France métropolitaine, contre 242 en mai 2024, soit une hausse de 34 morts (+14%). On enregistre une hausse de la mortalité des usagers de deux-roues motorisés avec 82 tués, soit 19 de plus qu’en mai 2024, des automobilistes (111 tués soit 5 tués de plus) et des 24-65 ans (150 tués soit 30 tués de plus).

Quel que soit le réseau routier, la mortalité augmente : sur les routes hors agglomération (155 soit 16 tués de plus), en agglomération (99 tués soit 12 tués de plus) et sur les autoroutes (22 tués soit 6 de plus).

1.530 personnes ont été blessées gravement, soit une hausse de +15% par rapport à mai 2024.

4.646 accidents corporels de la circulation routière ont été recensés par les forces de l’ordre sur les routes de France métropolitaine en mai 2025, un nombre en hausse de +10% par rapport à mai 2024.

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Sur les 5 premiers mois de l’année 2025 : 1.154 personnes ont perdu la vie sur les routes en France métropolitaine, soit 52 de moins que les 5 premiers mois de 2024 (-4%) et 72 de moins que les 5 premiers mois de 2019. Le nombre de blessés graves sur ces 5 mois est estimé à 6.200, en hausse de +5% par rapport aux 5 premiers mois de 2024.

« L’accidentalité du mois de mai est en forte hausse. En moyenne, chaque jour du mois de mai 2025, 9 personnes ont été tuées et près de 50 gravement blessés sur nos routes » a précisé Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière.

« C’est le deuxième mois consécutif en hausse. La mortalité routière n’est pas une fatalité et dans 9 cas sur 10, elle a pour origine une faute de comportement. Le bilan définitif de la mortalité routière en 2024 établi par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière le rappelle en présentant les facteurs de risque pour les présumés responsables d’accidents mortels : la vitesse excessive ou inadaptée est citée dans 29% des accidents mortels, l’alcool dans 22%, l’inattention dans 14% et les stupéfiants 13%. Ces deux derniers risques sont par ailleurs en augmentation » a insisté Florence Guillaume.

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