Après une année 2023 marquée par une baisse générale (-2%) du marché du deux-roues, le 1er trimestre 2024 voit un léger retour dans le positif (+1 %) par rapport au 1er trimestre 2023, porté essentiellement par la moto d’occasion (+6 %).
La différence de résultats entre le marché des véhicules neufs (VN) et des véhicules d’occasion (VO) peut s’expliquer par la baisse générale du pouvoir d’achat en France, poussant les motards à se tourner vers le marché de l’occasion, moins cher, sans pour autant se détourner de ce moyen de transport
Le marché des motos affiche une hausse de 3,7% avec 202.003 immatriculations au 1er trimestre 2024 (vs 1er trimestre 2023, 194.722 immatriculations).
Sur ce segment, l’Observatoire souligne une hausse de la catégorie des trails (+20 % VO et +19% VN) et les sportives (+8 % VO et +18% VN).
Les 3 motos d’occasion les plus vendues au T1 2024 sont : Yamaha XMAX 125 (scooter), Yamaha MT 07 (roadster) et Suzuki GSF 650 (roadster).
Sur les deux premiers mois de l’année, selon l’Observatoire, dans les grandes agglomérations (de plus de 200.000 habitants), le marché des motos est plus actif en ce début d’année par rapport à l’année dernière sur la même période pour les néo motards (18-25 ans). Les politiques et réglementations gouvernementales en matière de mobilité pourront avoir un impact profond sur les tendances du marché des deux-roues dans les métropoles françaises.
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Après une chute de 8% sur l’ensemble de l’année 2023, le marché des cyclos poursuit son mouvement baissier au 1er trimestre 2024. Elle est en hausse pour les plus jeunes conducteurs (14-17 ans) sur les deux premiers mois, et ce, quelle que soit la zone géographique.
En plus de l’évolution des habitudes des utilisateurs, qui se tournent davantage vers des modes de transport alternatifs, l’entrée en vigueur de la norme Euro 5+, encore plus exigeante pour les véhicules nouvellement homologués, détourne les constructeurs de ce segment.
Le marché de l’électrique continue de s’essouffler en baisse de près de -30%. L’électrification du marché des deux-roues creuse son retard avec celui de l’auto.
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