L’annonce de la collision entre deux hélicoptères a été confirmée mardi matin par l’Elysée et par la Ministre de la Défense, Florence Parly.
Parmi les 13 militaires tués, 7 faisaient partie du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau.
Ils sont morts pour la France dans l’accomplissement de sa mission au sein de l’opération Barkhane.
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Capitaine Nicolas Mégard : 35 ans, marié et père de trois enfants, originaire de Villeneuve Saint-Georges, commandant de la 2e escadrille d’hélicoptères- Capitaine Benjamin Gireud : 32 ans, célibataire, originaire de Dignes-les-Bains, pilote Cougar
- Capitaine Clément Frisonroche : 28 ans, marié et père d’un enfant. Originaire de Saint-Mandé, hélicoptère Tigre
- Lieutenant Alex Morisse : 31 ans, pacsé, originaire de Champigny-sur-Marne
- Lieutenant Pierre Bockel : 28 ans, en couple, il allait bientôt être père, pilote, originaire de Mulhouse (il était le fils de l’ancien ministre Jean-Marie Bockel)
- Adjudant-chef Julien Carette : 35 ans, en couple et père de deux enfants, originaire de Roubaix
- Brigadier-chef Romain Salles de Saint-Paul : 35 ans, marié et père de deux enfants, né en Colombie
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Un hommage national leur sera rendu aux Invalides à Paris, lundi, en présence du président de la République. Ce mardi soir plusieurs centaines de personnes se sont réunies devant la Mairie de Pau, pour saluer leur mémoire.
Le Préfet des Pyrénées-Atlantiques, Eric Spitz, s’est associé à la douleur des familles et des proches des militaires, les assurant de son soutien. « Cette profonde tristesse sera sans nul doute partagée par nos concitoyens tant l’histoire des forces héliportées est forte à Pau ».
Du côté du 5e RHC, l’une des priorités est de soutenir leurs familles et leurs proches.
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Dans un communiqué, le président de la République a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ».
C’est un hélicoptère de combat Tigre et un Cougar qui se sont heurtés au cours d’une opération. Ce drame porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention en 2013.
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Unité d’élite de l’armée de terre, le 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) a été créé en 1977 à Pau-Uzein. Ses 950 militaires sont présents sur tous les théâtres d’opérations dans le monde, où les forces françaises sont engagées. Ils sont réputés pour leur efficacité dans l’aérocombat, combinant « l’action du renseignement, des feux et du mouvement ». Le 5e RHC a notamment pour mission de protéger les troupes à terre, comme c’était le cas au Mali.
Le 5e RHC est composé de 3 bataillons : un bataillon d’appui aéromobile ; un bataillon d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut ; un bataillon d’hélicoptères et reconnaissance et d’attaque.
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Sur le territoire français, le régiment développe une forte activité de formation et d’entraînement, mais il peut aussi intervenir aussi dans le cadre de l’opération Sentinelle et dans des situations exceptionnelles : inondations, tempêtes, feux de forêts…
La base de Pau gère une flotte de plus de 90 hélicoptères de types Gazelle, Tigre, Caïman, Cougar, Puma… Elle est ainsi l’une des plus importantes en Europe.
Elle est également dotée d’un centre de simulation de très haut niveau, qui permet aux équipages de s’entraîner dans tous les environnements et à tous types de vols.
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Le 8 novembre dernier, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, est venue à Pau pour poser la première pierre du futur bâtiment qui accueillera 24 hélicoptères de manœuvre et d’assaut Caïman. Il offrira 16.000 m2 d’installations neuves et 74.000 m2 d’aires aéronautiques à l’horizon 2021.
L’arrivée de ces appareils révolutionnaires donnera une nouvelle dimension au 5e RHC.
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