Mobilians a constaté une nette accélération de ces vols, compromettant la continuité du service de la recharge au public et fragilisant le développement de la mobilité électrique dans les territoires.

Cela concerne particulièrement des stations de recharge situées dans des zones commerciale ainsi que des quartiers résidentiels ou espaces périurbains qui font l’objet de vols répétés, parfois à quelques jours d’intervalle.
Si la valeur de revente du cuivre demeure faible, le coût supporté par les opérateurs, lui, est particulièrement lourd. À l’échelle d’un phénomène touchant plusieurs stations, le préjudice associé à une centaine de câbles dégradés serait compris entre 150.000 € et 180.000 € pour le seul remplacement du matériel, auxquels s’ajoutent l’immobilisation des infrastructures, les pertes d’exploitation ainsi que les interventions techniques nécessaires.
Le rapport gain/risque joue donc actuellement en faveur des auteurs, qui agissent rapidement et de manière coordonnée. Et lorsque les installations appartiennent au réseau public, l’impact financier est, in fine, supporté par les collectivités.
.
Face à cette évolution, Mobilians se mobilise avec l’ensemble des opérateurs pour engager une action structurée auprès des pouvoirs publics. Au niveau national, Mobilians demande que le phénomène soit inscrit dans l’agenda sécuritaire et que le vol de câbles IRVE soit intégré aux doctrines nationales de lutte contre les vols de métaux, sous l’égide du ministère de l’Intérieur.
Au niveau local, Mobilians encourage la mise en place de mécanismes d’alerte directe auprès des forces de l’ordre, ainsi qu’une mobilisation des maires et gestionnaires de zones commerciales pour renforcer l’éclairage, sécuriser les abords et, lorsque cela est possible, connecter les dispositifs de vidéoprotection aux systèmes de détection des opérateurs.
« Nous faisons face à un phénomène structuré, en pleine expansion et qui menace la fiabilité des réseaux de recharge. Une action rapide, coordonnée et soutenue par les autorités est indispensable pour éviter sa généralisation. Quelques interpellations ciblées suffiraient à inverser la tendance, comme l’ont montré certaines expériences européennes » a déclaée Alain Rolland, président des métiers de la recharge chez Mobilians.



