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Un dispositif expérimental à Cette Eygun

La commune transfrontalière a installé un système de vidéosurveillance de son tristement célèbre virage du Marbre, pour réduire les risques d’accidents graves…

 

C’est la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques qui est à l’origine de ce projet, mis en place par la Direction Interdépartementale des Routes Atlantique. Il est prévu plusieurs étapes.

 


Si vous rejoignez l’Espagne par la Nationale 134, vous passerez forcément par Cette-Eygun. Cette petite commune de moins de cent habitants enregistre malheureusement de nombreux accidents mortels impliquant des camions et des automobilistes. Ceci en raison notamment d’un virage à l’aveugle que des poids-lourds coupent régulièrement, faute de marge de manœuvre.

Pour lutter contre les risques d’accidents, des solutions avaient déjà été testées, comme par exemple un radar préventif, indiquant la vitesse en temps réel de chaque véhicule.

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Mais la solution viendra peut-être de la dernière initiative de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques, qui a imaginé la création d’un système permettant aux usagers d’être averti de l’arrivée d’un autre véhicule en sens inverse. Ce dispositif utilise une caméra installée sur l’un des lampadaires situés dans le virage.

« Dans le cadre de l’opération de traitement des points singuliers sur la RN 134 en haute-vallée d’Aspe, inscrite au contrat de plan État-Région, la Direction interdépartementale des routes Atlantique a installé un dispositif de signalisation dynamique », a rappelé la Préfecture. L’installation est signalée par un panneau d’information, positionné légèrement avant le virage, pour prévenir les usagers qui pourront ainsi anticiper l’arrivée d’un autre véhicule, notamment des camions. Et ainsi, mieux appréhender les croisements et donc, in fine, réduire les accidents.

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Ce dispositif est la première étape d’un nouveau plan expérimental dont le but est d’améliorer la sécurité sur les routes. Ainsi, par la suite, cette installation permettra d’établir une solide base de données grâce à l’enregistrement des comportements des usagers sur une période de deux mois à compter de l’installation. Suivra la mise en place d’une seconde installation, en expérimentation jusqu’à la fin de l’année.

L’efficacité et le fonctionnement de ce dispositif seront testés pendant quelques mois. S’il s’avère concluant, il se pourrait bien que les automobilistes aperçoivent de plus en plus de caméras sur les routes de montagne, et surtout, dans les secteurs dangereux.

Le coût de cette opération s’élève à 200.000 euros, une somme qui est entièrement prise en charge par l’Etat.

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