Si la remise de 30 centimes à la pompe est la bienvenue pour soulager les menaces qui planent sur le pouvoir d’achat des Français, cette période doit être l’occasion de faire évoluer nos comportements. Et en premier lieu sur la route.
Après une flambée du prix du pétrole, au printemps, due au début de la guerre en Ukraine, mais également aux annonces d’un embargo sur le pétrole russe, la pression est un peu retombée. Une majorité de pays occidentaux a poussé les membres de l’OPEP à augmenter la production de pétrole, ce qui a fait mécaniquement baisser les prix du Brent.
De plus, la baisse de la croissance économique (et donc de la consommation de pétrole), particulièrement en Chine, a contribué à accélérer la détente sur les marchés. Mais, ces facteurs conjoncturels sont largement imprévisibles. La plupart des experts table sur une nouvelle augmentation des prix du brut, dans les mois à venir.
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Globalement, l’enjeu de cette crise est de se donner les moyens d’être moins dépendants du pétrole, d’accélérer la transition énergétique et de lutter contre le réchauffement climatique.
Dans le secteur automobile, l’objectif est d’investir massivement dans de nouveaux équipements permettant le développement plus rapide des véhicules non-thermiques. Il s’agit aussi de déployer ce que l’on appelle les transferts modaux (liaisons améliorées entre voiture, deux-roues, transports en commun…), ainsi que d’amplifier le partage des véhicules (comme le covoiturage).
Cette crise énergétique a le mérite de nous interpeller sur notre dépendance aux énergies fossiles et sur l’avenir de notre planète.
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