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Toujours des comportements à risque

La Fondation Vinci Autoroutes constate une montée de l’inattention, une progression des incivilités et un excès de confiance face au risque de somnolence au volant…

 

Le baromètre de la conduite responsable a été réalisée par Ipsos auprès de 12.418  personnes dans 11  pays. Cette vaste enquête dresse un état des lieux des comportements et représentations des Européens au volant.

 


Elle permet de suivre l’évolution des conduites à risque et des bonnes pratiques pour contribuer à mieux orienter les messages de prévention dans chaque pays.

Bien que conscients des risques associés à l’inattention au volant,  les conducteurs européens se mettent de plus en plus en danger à cause  des objets connectés. Si 97% des conducteurs jugent dangereux d’envoyer et/ou de lire des SMS ou des e-mails en conduisant, un conducteur sur 4 le fait néanmoins ; en France, ils sont 98% à juger ce comportement dangereux mais 28% à le faire.

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Près d’un conducteur sur 2 (+6  points par rapport à 2017) téléphone en conduisant avec un système Bluetooth, alors même que l’impact sur l’attention est le même qu’avec les autres moyens de conversation téléphonique ; c’est le cas de 49% (+9) des conducteurs français. Il faut aussi savoir que 44% (+5) des conducteurs français paramètrent leur GPS pendant qu’ils conduisent.

Enfin, plus d’un conducteur européen sur 10 reconnaît avoir déjà eu, ou failli avoir, un accident en raison de l’utilisation du téléphone au volant.

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Le risque de somnolence mal pris en compte…

« Les idées reçues et les mauvaises pratiques face au risque de somnolence perdurent : ne baissons pas la garde ! » souligne la Fondation Vinci Autoroutes.

Le baromètre met en évidence que 43% des conducteurs européens pensent qu’ils conduisent bien, voire mieux, lorsqu’ils sont fatigués. A noter aussi que 85% (+4 points par rapport à 2017) se couchent plus tard ou se lèvent plus tôt avant un long trajet.

Plus d’un conducteur européen sur 10 reconnaît avoir déjà eu, ou failli avoir un accident, en raison d’un assoupissement ou d’un endormissement au volant (13% des conducteurs français).

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Les incivilités ne cessent d’augmenter…

C’est le résultat d’un climat tendu sur les routes. Ainsi, 53% (+7 points par rapport à 2017) des conducteurs européens avouent klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent ; même chose pour 59% (+6) des conducteurs français.

Près d’un conducteur sur 5 (+4) n’hésite pas à descendre de son véhicule pour s’expliquer avec un autre conducteur ; 16% (+2) des conducteurs français. Mais, seulement 3% seulement s’estiment agressifs au volant ; 6% en France.

Enfin, 84% des conducteurs européens ont déjà eu peur du comportement agressif d’un autre conducteur ; 87% des conducteurs français.

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« Les conducteurs européens sont nombreux à faire preuve d’agressivité, d’excès de confiance ou d’autocomplaisance au volant en s’exonérant du respect des règles les plus élémentaires du Code de la route ou de prudence. Pourtant le constat est implacable, c’est dans les pays où les comportements responsables sont les plus partagés que le nombre de victimes sur les routes est le plus bas. Il est donc temps que chacun d’entre nous accepte de revoir sa conduite pour être acteur de sa propre sécurité et de celle des autres » insiste Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes.

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Quelques conseils…

La Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable rappelle quelques conseils simples pour limiter les risques de somnolence et d’inattention au volant, qui demeurent les premières causes d’accidents mortels sur autoroute : faire une nuit complète de sommeil la veille du départ ; éviter de partir la nuit (entre 22h et 6h) ; effectuer des pauses régulières tout au long du trajet, au minimum toutes les deux heures ; s’arrêter sur une aire dès les premiers signes de fatigue et faire une courte sieste ; ne pas hésiter à changer régulièrement de conducteur.

Mais aussi : régler son GPS avant le départ ; anticiper, s’organiser et prévenir son entourage que l’on prend le volant et que l’on ne répond pas au téléphone ou aux messages en conduisant ; utiliser le téléphone et les applications lorsque le véhicule est à l’arrêt.

Découvrez le dossier complet sur le site de la Fondation – cliquez ici

 

 

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