Rejoignez nous sur FaceBook Rejoignez nous sur Twitter Rejoignez nous sur Linkedin

Dangers sur les routes, la prudence s’impose

La forte hausse de la mortalité routière en août (+17,9%) vient rappeler que rien n’est acquis en matière de sécurité et qu’il y a beaucoup trop de drames sur les routes…

 

« 44 morts supplémentaires, ce n’est pas rien. Cela ne peut laisser personne indifférent », a souligné Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière.

 


Selon l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR), 290 personnes sont mortes sur les routes en août, soit 44 de plus qu’en 2018 (+17,9%).

La mortalité a augmenté sur tous les réseaux routiers. Mais, elle touche particulièrement les automobilistes (31 tués de plus) et les motocyclistes (+12). Par contre, la mortalité des cyclistes est en baisse, tandis que celle des piétons est stable sur un an.

L’ONISR précise que le nombre d’accidents corporels progresse de 3,8% sur un an (4.314 en août 2019, contre 4.156 en août 2018). Le nombre de blessés a également augmenté de 4,5% (5.652personnes, contre 5.407 en août 2018).

.

.

.


Les autorités y voient surtout le résultat d’un relâchement et d’une évolution des comportements, dus notamment à la dégradation des radars. La mise hors service des dispositifs de photo (75% du parc) aurait incité les automobilistes à moins respecter les limites de vitesse : ces radars, rendus aveugles mais se déclenchant toujours en cas d’excès de vitesse, n’auraient jamais autant flashé.

Ces mauvais chiffres ont réalimenté le débat sur la limitation de la vitesse à 80 km/h. On rappelle que désormais c’est aux Conseils départementaux de décider du retour (ou pas) au 90 km/h sur les routes sans séparation centrale.

Dernière mise à jour :
Partagez Facebook Twitter Linkedin