Le Danemark vient de rejoindre cette liste de nations (voir ci-dessous) qui ont mis en place une collaboration pour qu’il y ait une suite à chaque infraction commise hors de son pays d’origine.
En clair, ces échanges permettent de poursuivre les ressortissants de ces pays qui commettent des infractions routières relevées par radar sur le territoire français. Réciproquement, les ressortissants français commettant des infractions routières relevées par radar pourront être poursuivis par les autorités du pays concerné.
Les avis de contravention que la France envoie à l’étranger, grâce à ces échanges, sont rédigés dans la langue du pays du contrevenant. La France met par ailleurs à disposition des contrevenants étrangers un centre d’appels – au sein duquel les télé-conseillers répondent en 5 langues – ainsi qu’un site web (www.antai.gouv.fr) accessible en 6 langues (français, anglais, allemand, italien, néerlandais, espagnol).
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Depuis le déploiement des radars vitesse en France, environ 21% des infractions relevées (50% en période estivale) concernent des véhicules immatriculés à l’étranger, alors qu’ils ne représentent que 5% à 6% du trafic.
Pour Marie Gautier-Melleray, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, « la généralisation des échanges transfrontaliers en Europe est une avancée car elle assure l’égalité de traitement entre conducteurs français et étrangers ».
Les 20 pays concernés : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni Slovaquie, Suède.
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