L’année dernière, le nombre de tués sur les routes du 64 est en baisse sensible : 40 tués en 2023 contre 47 en 2022 (-15%). Le nombre d’accidents est stable : 879 en 2023 contre 875 en 2022. Par contre, les blessés ont été plus nombreux : 1056 en 2023 contre 1038 en 2022 (+2%).
En 2023, le nombre de morts, chez les 14-24 ans et les 65 ans et plus, diminue fortement : 10 tués contre 17 en 2022 au total pour ces deux catégories. Inversement, les accidents mortels pour les catégories d’âges intermédiaires, les 24-44 ans, est en hausse avec 11 tués contre 8 en 2022.
L’année est également marquée par une baisse des accidents mortels au niveau des véhicules légers avec 19 tués contre 28 en 2022, mais elle enregistre une hausse des tués chez les usagers vulnérables : les motos (6 tués contre 4 en 2022), les vélos (7 tués contre 5 en 2022) et les piétons (6 tués contre 5 en 2022).
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Inquiétudes avec l’alcool et les stupéfiants…
Même si les causes de ces accidents mortels liées aux règles de circulation sont en nette diminution pour la vitesse inadaptée (6 tués contre 11 en 2022) et les refus de priorité (4 tués contre 10 en 2022), les décès liés aux conduites addictives (alcool et stupéfiants) restent très élevés et préoccupants. Certains conducteurs cumulent même la consommation d’alcool et de stupéfiants : ils représentent 5 tués contre 2 en 2022.
A noter que, depuis 2017, on constate des pics d’accidents corporels pendant la période estivale (juillet notamment) et à l’automne (septembre-octobre). Cette augmentation se justifie par la hausse de la fréquentation des grandes agglomérations durant les vacances scolaires. À l’automne, la baisse de la luminosité peut favoriser une hausse des accidents, principalement pour les usagers vulnérables, à savoir, les cyclistes, les piétons et les deux-roues motorisés.
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Hausse des infractions relevées par les radars…
En 2023, 225.171 infractions ont été enregistrées par les radars fixes contre 212.817 en 2022 (+ 5,8%). Ces chiffres recouvrent les infractions relevées par les dispositifs de contrôle automatisés de toute nature, comprenant les radars fixes, les radars autonomes (sur chantier ou sur itinéraire), les radars embarqués par les forces de l’ordre, les radars mobiles ou « voitures radars » et enfin, les radars feux rouges.
Cette hausse des infractions s’explique moins par une hausse du nombre de dispositifs de contrôle, relativement stable, que par les comportements inadaptés des usagers de la route pouvant commettre des imprudences et qui peuvent avoir de graves conséquences sur les accidents de la circulation.
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Si 80% des accidents ont lieu en zone police et 20% en zone gendarmerie, la majorité des accidents mortels ont lieu hors agglomération : sur la répartition des accidents mortels en 2023, 67% des tués sont comptabilisés en zone gendarmerie contre 33 % en zone police. Cette part importante des tués en zone gendarmerie peut s’expliquer en raison de plusieurs facteurs : les limitations de vitesses sont plus élevées hors agglomération et les routes peuvent donc être plus accidentogènes.
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