« Au 6 mars 2022, 3 décès (contre 6 à la même période en 2021) sont à déplorer sur les routes du département. On compte 141 accidents de la route soit une augmentation de 17% par rapport à 2021 ».
Ce constat de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques doit inciter les automobilistes à la prudence. Il faut savoir que ces accidents de la route ont fait 167 blessés (contre 127 en 2021 soit une augmentation de 31%) dont 27 blessés hospitalisés (contre 28 en 2021 soit une baisse de 4%).
Durant la semaine du 28 février au 6 mars 2022, les forces de l’ordre ont constaté, entre autres, les infractions suivantes : 211 excès de vitesse ; 24 infractions liées à l’emprise d’un état alcoolique, dont 16 délictuelles ; 16 infractions liées à l’usage de stupéfiants ; 33 infractions liées à l’inobservation de l’arrêt absolu imposé par le panneau stop à une intersection de routes ; 7 infractions liées à l’inobservation de l’arrêt imposé par un feu rouge fixe ou clignotant ; 6 infractions liées au franchissement d’une ligne continue.
Les infractions les plus graves ont entraîné 48 suspensions du permis de conduire.
.
Zoom sur le scooter…
« On parle généralement de scooter quand le deux-roues motorisé est conçu pour la mobilité en ville (boîte automatique, plancher plat, coffre de rangement, protection des jambes, etc.) et facilement maniable : les jambes sont placées devant et le véhicule n’a pas besoin d’être « enfourché », ce qui le rend populaire » rappelle la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Elle précise qu’il existe des différences entre les scooters. D’abord, les scooters « 50 », d’une cylindrée inférieure ou égale à 50 cm3, nécessitent l’obtention de la catégorie AM du permis de conduire.
Ceux d’une cylindrée supérieure à 50 cm3 et inférieure à 125 cm3, nécessitent un permis A1 ou un permis B complété par une formation qualifiante de 7 heures. Quant aux scooters d’une cylindrée supérieure à 125 cm3 (appelés maxi scooters), ils appartiennent à la catégorie des motos et nécessitent d’être titulaire du permis A2 ou du permis A, si la puissance est supérieure à 35 kW.
.
Il est important d’insister sur le fait que, comme pour tous les véhicules deux-roues motorisés, des équipements de protection sont indispensables. A commencer par le casque qui est obligatoire pour tout conducteur ou passager d’un deux-roues motorisé.
L’absence de carrosserie des motos et scooters doit être compensée par une tenue vestimentaire adaptée et conçue pour protéger. Indispensable, hiver comme été, elle est la seule à pouvoir limiter les risques de blessures graves en cas de chute, de choc ou de glissade.
La tenue légère est à proscrire. Elle ne protège pas les chairs et complique les soins d’urgence en cas d’accident. En cas de chute, de choc ou de glissade, sans vêtements adaptés, les risques sont multiples : fractures, contusions, lésions graves, brûlures par abrasion. Il faut savoir que les blessures aux bras représentent 50% des traumatismes. Les vestes et blousons en matière composite ou en cuir vous assurent une protection optimale.
.
En cas de chute ou d’accident, le plus souvent, ce sont les mains qui amortissent le choc. De même, lors d’une glissade sur le bitume, le risque d’abrasion est fort. Sans protections aux mains, même à faible vitesse, les risques de blessure en cas de chute sont élevés : traumatismes avec des conséquences irréparables, handicaps permanents (séquelles invalidantes, amputations, paralysies…), coupures, fractures, contusions, brûlures par abrasion.
Les gants adaptés à la conduite d’un deux-roues motorisé doivent être ergonomiques, et garantir une bonne sensibilité sur les commandes du guidon. Il est conseillé de les essayer systématiquement avant l’achat, les gants doivent être : ajustés, étanches, couvrir les mains et les poignets. Prévoyez une paire pour l’été et une autre pour le mauvais temps ou les périodes de grand froid.
.
.
.
.