Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), l’alcool reste la deuxième cause de mortalité sur la route en France, derrière la vitesse, avec 23% des accidents mortels.
La dernière étude de l’association Prévention routière montre plus d’un Français sur deux déclare consommer plus d’alcool en vacances qu’en temps normal. D’où l’importance d’alerter à nouveau sur les risques.
De son côté, Assurance Prévention, l’association des assureurs français, a lancé une opération concernant la somnolence, afin de prévenir l’impact d’un manque de sommeil sur la vigilance au volant.
Une action en partenariat avec la Gendarmerie nationale sera proposée sur les aires d’autoroutes. Elle s’appuie sur une étude menée sur 25 personnes tests, d’abord avec un rythme de sommeil normal (huit heures par nuit), puis avec privation de sommeil (moins de quatre heures).
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Le constat est édifiant, le risque d’accident est multiplié par six en cas de nuit écourtée. « Tous les facteurs étudiés, qu’il s’agisse des pertes de vigilance, des temps de réaction ou des accidents, augmentent très fortement après une privation de sommeil », précise le pneumologue Patrick Levy, en charge de l’étude.
Il faut savoir que 640 personnes sont mortes sur les routes en juillet et en août dernier, soit près d’un cinquième des accidents mortels sur l’année.
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