Avec l’arrivée du printemps et de l’été, la tentation est forte pour les usagers de deux-roues motorisés de se délester de certains équipements. A ne surtout pas faire !
« Parce que la carrosserie n’existe pas à moto et à scooter, un accident de la route présente plus de risque pour le conducteur d’un deux-roues motorisé que pour un automobiliste » rappelle la Sécurité routière qui insiste sur la nécessité d’avoir « une tenue vestimentaire adaptée et conçue pour protéger le conducteur ».
Blousons, gants, pantalons, chaussures, casques, airbags… ces équipements sont indispensables pour éviter (ou diminuer) les risques de lésions, de fractures, de brûlures et d’abrasions cutanées ou musculaires.
Il n’est pas inutile d’insister sur le fait que le port du casque correctement attaché est obligatoire pour tout conducteur ou passager d’un deux-roues motorisé. De plus, il doit être homologué ECE (pour les anciens modèles, la norme NF est conforme).
Il faut savoir que les traumatismes crâniens sont la cause principale de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes.
Le non-port du casque est sanctionné d’une amende de troisième classe et du retrait de 3 points sur le permis de conduire.
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Le port de gants certifiés est également obligatoire. En cas d’accident, de collision avec un autre véhicule ou de simple chute, les mains sont très souvent les premières parties du corps exposées au risque de traumatisme (choc) ou de brûlure (abrasion contre le bitume).
Depuis le 20 novembre 2016, le non-port de gants certifiés CE est sanctionné d’une amende de troisième classe et du retrait d’un point sur le permis de conduire.
En cas de contrôle, le conducteur s’expose à une amende de 68 euros, minorée à 45 euros en cas de paiement dans les 15 jours (prix moyen d’une paire de gants certifiés CE) et le retrait d’1 point sur son permis de conduire.
Le passager du deux-roues motorisé peut également être verbalisé.
Depuis le 1er janvier 2016, le gilet de haute visibilité (jaune) est obligatoire et fait partie de l’équipement réglementaire du motocycliste. En cas d’accident ou de panne, celui-ci doit être revêtu afin d’être plus visible et d’alerter ainsi les autres usagers de la route d’un danger potentiel.
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L’absence de gilet jaune dans le top case de la moto ou la sacoche est passible d’une amende de 1ere classe : 11 euros.
Les plaques d’immatriculation des deux, trois-roues motorisés et des quads ont été uniformisées au format unique 21cm × 13 cm. Tout conducteur de véhicule contrôlé avec une plaque non conforme, illisible ou amovible sera sanctionné d’une amende de 4ᵉ classe (135 €).
Enfin, tout deux-roues motorisé doit être équipé au minimum : d’un feu de route, d’un feu de croisement, d’un feu de position arrière et avant, d’un feu stop. Tous doivent être en état de fonctionner. Le non-respect de ces obligations est passible d’une contravention et l’immobilisation du véhicule peut être prescrite si les feux ne fonctionnent pas.
Plus d’informations sur le site internet de la Sécurité routière.
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