Sur le pont François-Dommain aux Cinq Cantons, la collectivité rénove la chaussée grâce à la réparation thermique qui permet de préserver les ressources naturelles.
Anglet a donc utilisé ce procédé « innovant et exemplaire sur le plan environnemental ». C’est la société Neovia qui a mis au point cette technique pour entretenir les infrastructures routières, en réutilisant les matériaux dégradés de la couche de roulement. Elle a été distinguée par le Ministère de la transition écologique.
La méthode est relativement simple, même si elle demande un véritable savoir-faire. Concrètement, un véhicule utilitaire équipé d’un système de production de chaleur fait monter en température l’enrobé afin de le ramollir et de le rendre malléable. Il peut ainsi être retravaillé in situ grâce à l’ajout de bitume (liant). En suivant, un rouleau compacteur assure le lissage de la surface concernée. Autre avantage, la souplesse d’utilisation limite la gêne des usagers.
« Sur le plan environnemental, le procédé ne génère aucun déchet de chantier et présente une empreinte carbone réduite, par comparaison avec une réparation à chaud traditionnelle » précise la Ville.
La Municipalité veut aller plus loin en repensant ses modes d’intervention sur l’espace public pour diminuer son empreinte carbone, notamment pour l’entretien des chaussées. Ainsi, elle expérimente des enrobés de nouvelle génération comprenant une part plus importante de matériaux recyclés, avec des températures de chauffe abaissées. Et surtout, en utilisant à la place du bitume traditionnel, un liant végétal à base de résine issue des déchets de la sylviculture.
Ces enrobés ont déjà été mis en oeuvre au jardin Manuel-de-Falla, sur l’allée des Primevères, au parc Belay, rue de l’Industrie, sur l’espace vert aménagé au carrefour Fine, sur le nouvel aménagement cyclable de l’avenue Édouard-Cestac ou encore sur l’avenue de Minerva (voie verte).
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