Selon la Plateforme automobile (PFA), la baisse est donc de 130.000 unités sur un an, et surtout de -700.000 par rapport à 2019, avant la pandémie de covid.
Cette rechute est lourde, malgré 4 mois de hausse au 2e semestre 2022, tant au niveau du neuf que de l’occasion.
Les voitures électriques progressent encore pour atteindre 13% des immatriculations (contre 10 % en 2021 et 1% en 2017). En 2022, les 100% électriques ont passé le cap des 200.000 unités (+25%), tandis que les ventes d’hybrides rechargeables ont baissé de 10 %, à 126.549 exemplaires, avec la réduction des achats des entreprises.
Les diesel poursuivent leur chute pour ne représenter plus que 16% du marché du neuf (-5% sur un an). La part des voitures fonctionnant à l’essence est de 37%.
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Les raisons de cette chute globale du marché des véhicules neufs sont multiples : les pénuries de composants électroniques, les difficultés de livraison par manque de chauffeurs, l’augmentation des prix des matériaux et la flambée des carburants à la pompe.
De son côté, le marché de l’occasion, qui avait bien repris en 2021, a perdu 13% l’année dernière, avec 5,26 millions d’unités, en dessous du niveau de 2009.
C’est le groupe Stellantis (PSA, Fiat, Chrysler) qui reste en tête avec 31% du marché des véhicules particuliers, malgré une baisse de 14,7% sur un an. Le groupe Renault a terminé l’année avec une part de marché de 24% et une baisse moindre en 2022 (-6,6%), grâce à Dacia qui continue de progresser (+4,5%). Le groupe allemand Volkswagen arriver derrière avec 13%.
Au niveau des marque, Peugeot reste en tête, de justesse, avec 16% de part de marché, devant Renault (15,5%).
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