Sur les 150 salariés de l’entreprise, seulement 5 ne sont pas amenés à conduire un autobus ou un autocar, tandis que 120 sont constamment sur les routes, avec l’un des 140 véhicules du groupe.
Pour CarAlliance, qui exerce son métier principalement dans le 64 et le 65, la route représente le premier des risques. « L’accident c’est notre épée de Damoclès au quotidien. Nous pouvons y être confrontés à chaque instant ».
« C’est pourquoi nous souhaitons tout mettre en oeuvre pour que ce risque soit le plus faible possible. Cela concerne tant nos conducteurs que nos clients. », explique Julien Capdevielle, directeur général.
Pour ce faire, bon nombre d’actions sont mises en place. « Nous avons un plan de formation très dense : formations incendie et évacuation, sensibilisation aux addictions, au franchissement des passages à niveau, sauveteur secouriste du travail, éco-conduite, relation conducteur-élève et gestion des conflits, qui viennent toutes s’additionner aux formations obligatoires de renouvellement, tous les 5 ans ».
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Certaines de ces formations sont régulières, d’autres plus occasionnelles. « C’est le cas de la sensibilisation au franchissement de passages à niveau pour laquelle des casques de réalité virtuelle sont actuellement en commande ».
« Ce sont des zones qui ne créent pas forcément beaucoup d’accidents, mais ces derniers sont souvent très graves. L’idée c’est de toujours tendre vers le risque 0 ».
Quant aux véhicules répondant aux normes légales, ils sont équipés d’outils permettant la sécurité de tous. « Au-delà des mesures mises en place en 2015, tel que l‘éthylotest anti-démarrage (système qui oblige le conducteur à souffler avant de conduire), un autre système, le « no one » est installé dans tous nos véhicules ».
« Dans l’histoire du transport scolaire, il y a eu des cas d’enfants oubliés, qui s’étaient endormis et n’étaient donc pas descendus à leur arrêt habituel. Pour éviter cela, un bouton a été placé au fond du véhicule, sur lequel le chauffeur doit appuyer, sinon une alarme se déclenche. Ce système permet de valider l’absence de voyageurs à la fin de trajet ».
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CarAlliance ne s’arrête pas là et a, une nouvelle fois cette année, proposé une action de sécurité routière : le bus pédagogique, monté sur une remorque et simulant un chavirement.
« Nous avons mené une action de sécurité avec deux objectifs : sensibiliser les élèves au port de la ceinture dans les autocars et les faire appréhender les réflexes d’évacuation en cas de chavirement. Nous avons porté cette démonstration auprès de scolaires, pour leur montrer à quel point le port de la ceinture est important, même dans un autocar où l’on peut se sentir plus en sécurité. Cette initiative a d’ailleurs été relayée sur les chaînes régionales ».
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Par ailleurs CarAlliance a développé une application en 2019 pour optimiser les trajets des usagers « Cet outil digital offre aux usagers confort et facilité d’accès à la réservation tout en oeuvrant pour l’optimisation des flux transport et donc la réduction de l’impact environnemental ».
Cette application multimodale propose également des services de covoiturage et de vélo à assistance électrique.
Enfin, autre initiative dans le cadre de la transition numérique, les conducteurs sont équipés d’une application métier permettant un accompagnement et un suivi de leurs missions de la prise de connaissance de leur planning jusqu’à leur retour (informations spécifiques, gestion des aléas en direct aux services d’encadrement, …)
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Ces mesures orientées vers la réduction des risques sont complétées par d’autres concernant l’écologie, un autre volet que CarAlliance souhaite développer.
« Nous sommes actuellement en période de transition énergétique pour nous équiper de véhicules fonctionnant au gaz d’ici 24 mois. Cela s’inscrira dans des démarches déjà lancées, comme avec l’acquisition d’un véhicule hybride à Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. », conclut le directeur général.
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Plus d’informations sur le site de CarAlliance
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